Fièvre de la Vallée du Rift : Appel à la vigilance

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Le ministère de la Santé précise que la fièvre de la vallée du Rift est une maladie infectieuse due à un virus du genre Phlebovirus, de la famille des Bunyaviridae. Elle se transmet de l’animal à l’homme par contact direct ou indirect avec du sang, des organes d’animaux contaminés.

Elle se manifeste aussi par un syndrome comparable à d’autres affections comme : la maladie à virus Ebola, la fièvre de Lassa, la Dengue la méningite…..faisant d’elle une pathologie non encore maitrisée.  L’Etat du Mali affirme avoir pris, entre autres, les dispositions suivantes : le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tout le pays et particulièrement les portes d’entrée avec la Mauritanie ; la dynamisation des comités intersectoriels de lutte contre les épidémies et catastrophe à tous les niveaux et le renforcement des structures de santé pour répondre efficacement à la menace.  Compte tenu de la situation d’insécurité au Nord de notre pays, l’Etat devrait renforcer la surveillance de la transhumance des hommes et des animaux autour des zones frontalières. Il convient de rappeler que la maladie à virus Ebola était entrée dans le pays par la frontière guinéenne. Aujourd’hui, avec les attaques récurrentes au Nord, les services de santé doivent s’assurer que les frontières avec la Mauritanie et l’Algérie ne sont pas très poreuses. Selon nos informations, le virus de la fièvre de la vallée du Rift appartient au genre Phlebovirus, l’un des cinq genres de la famille des Bunyaviridae. Il a été identifié pour la première fois en 1931 au cours d’une enquête sur une épidémie touchant les moutons d’une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya. On a ensuite signalé des flambées en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne. En 1997-1998, une flambée épidémique majeure s’est produite au Kenya, en Somalie et en Tanzanie et, en septembre 2000, des cas de FVR ont été confirmés en Arabie saoudite et au Yémen. Cette première fois où on a signalé la maladie en dehors du continent africain suscite des inquiétudes sur la possibilité de son extension à d’autres parties de l’Asie et à l’Europe.

B.D.

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