Fanion de l’eau : Eau-Vive Mali renforce les capacités des acteurs

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L’association malienne Eau-Vive a lancé, samedi à Bamako, la Fédération internationale Eau-Vive basée au Burkina Faso. Occasion pour la structure du Mali de relancer le débat sur la nécessaire évolution des idées reçues et des pratiques d’appui au développement en Afrique sahélienne au regard des dynamiques en cours sur l’eau.

En Afrique comme en Europe, les crises génèrent le doute, le désengagement, voire le désintérêt des acteurs dans certains domaines sources du développement intercommunautaire. Le peu d’engagements qui reste et la vision qui le porte se réduisent trop souvent aux seuls enjeux sécuritaires, économiques et géopolitiques.

C’est pourquoi l’association malienne Eau-Vive a relancé, samedi dernier, à la dette publique, le débat en vue d’accompagner les communautés dans la réalisation des objectifs de développement en matière de l’eau et d’assainissement.

Selon le président de l’Eau-Vive/Mali, Maxime Traoré, la journée d’échange vise à mener une réflexion sur la nécessaire évolution des idées reçues et des pratiques d’appui au développement en Afrique sahélienne au regard des dynamiques, valoriser une approche des acteurs locaux en mobilisant les citoyens dans leur territoire et présenter l’évolution stratégique et institutionnelle de la Fédération internationale franco-africaine pour mieux répondre aux enjeux du développement et de la solidarité des régions du Champ.

“Depuis la création de l’organisation, elle a appuyé environ 2 millions de personnes dans leur accès à l’eau potable et l’assainissement dans les 6 pays d’intervention. Ces efforts ont permis de peser sur les causes du mal-développement des communautés concernées”, a-t-il expliqué.

Le directeur pays d’Eau-Vive/Mali, Alassane Nahé, a souligné qu’il s’agissait de faire une synergie d’actions pour booster les politiques relatives à l’eau. “La rencontre a permis de partager les visions et les ambitions des différentes associations membres”, a-t-il affirmé. Et d’ajouter qu’il revient aux acteurs de mobiliser les ressources pour les adapter aux enjeux de développement.

Bréhima Sogoba

 

 

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