Faculté de médecine: Lancement du projet régional RESPECT-SDSR sur les droits sexuels et reproductifs

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Le Département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique et Spécialités (DERSP) de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) a abrité, ce mercredi 29 octobre, le lancement visioconférence du projet régional Recherche, Enseignement en Santé et des droits sexuels et reproductifs (RESPECT-SDSR). Les responsables des universités partenaires du Burkina, du Mali et Niger ont pris part à la conférence de lancement.

Au Mali, 16% des filles âgées de 15 à 19 ans, non mariées, ont connu un rapport sexuel. Aussi, a révélé le Doyen de la FMOS, Professeur Seydou Doumbia, 15% des naissances sont dues aux filles de cette tranche d’âge. C’est dans ce contexte que le lancement du projet régional de Recherche, Enseignement en SDSR et Plaidoyer pour l’Egalité a eu lieu. Le projet financé par Nuffic, l’organisation néerlandaise pour l’internationalisation de l’éducation, a enregistré l’intervention en visio-conférence de Marchel Gerrmann, Ambassadeur des Pays-Bas au Mali.

L’objectif du projet RESPECT-SDSR, a expliqué Dr Fatoumata lala Traoré, Coordinatrice régionale du projet, est de« renforcer les capacités d’enseignement secondaire technique et professionnel et supérieur ».« Il s’agira aussi de développer une approche sous régionale de renforcement de la résilience communautaire en matière de santé et des droits sexuels et reproductifs », a-t-elle ajouté dans son mot de présentation du projet.

Au Burkina, c’est le Département de Santé publique de l’Université Joseph Ki-Zerbo qui pilote le projet. Au Niger, ce rôle est joué par la Faculté de Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Du côté des Pays-Bas, l’Institut royal des Tropiques prendra part au projet. RESPECT-SDSR est exécuté par un consortium composé d’institutions académiques et d’organisations non-gouvernementales dont : L’association Action, gouvernance, intégration, renforcement / Groupe de travail en santé et développement (AGIR/SD) et Lafia Matassa, l’Association de Soutien au Développement des Activités de Population (ASDAP), l’Association des Jeunes au Mali et la Communauté des bloggeurs du Mali (Doniblog).

Mamadou TOGOLA

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1 commentaire

  1. Des projets finances par l’exterieur, que de la mendicite, quand le Mali et l’Afrique vont prendre leur destin en main? quelle honte apres 60 annees d’independance!

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