L’hôpital du Point G est malade. Outre ses maux techniques, il y a des maux qui relèvent de la conscience professionnelle. Le Service des Urgences et de Réanimation (SUR) renferme des pratiques aussi choquantes qu’inhumaines qui en disent long sur la déliquescence d’un géant sanitaire.
En visite à l’Hôpital du Point G, le vendredi 31 août 2012, le ministre de la Santé, Soumana Makadji n’a pu s’enquérir que des réalités qu’on a voulu lui faire voir. Mais ce qu’il n’a pas vu représente la face submergée de l’iceberg.
Lors de son passage, le ministre de la Santé a appris des responsables du CHU du Point G que le réseau routier était dans un état de dégradation avancé. Tout a été montré à l’illustre hôte du jour sauf les tristes réalités de l’établissement hospitalier qui souffre de certains de beaucoup de services dont les Urgences.
Logé au bas d’un bâtiment de deux niveaux et situé juste en face de l’entrée, le service des Urgences et de Réanimation du Point G présente l’image sombre des structures hospitalières du Mali. Déjà avant la forte canicule attendue de mai à juillet, souvent marquée par l’accroissement du nombre de malades, le SUR du Point G peine à prendre en charge ses patients. Entassés pêle-mêle dans une grande salle d’observation archicomble qui n’a que de canaux d’oxygène pour revendiquer son statut, les malades y sont admis sans aucun tri préalable. Les malades de tous sexes, âges et de différents états y sont reçus.
Ne disposant à portée de ” pieds ” de la moindre toilette, le malade, quelque soit l’âge et le sexe, n’a d’autre choix que de faire ses besoins en public. L’évacuation de ces selles recueillies relève aussi d’un parcours du combattant. La seule toilette fonctionnelle du moins hygiénique proche refuse des déchets liquides qui vont plus loin ruiner une voie goudronnée avec des flaques d’eau souillées et nauséabondes. Ces eaux souillées de ruissellement se présentent comme un piège pour les motocyclistes et les automobilistes dont chaque passage suscite des cris de détresse des accompagnateurs de malades. Les imprudents usagers d’engins à deux ou à quatre roues, à l’image du chef de service du Laboratoire, un certain Pr. Maïga, qui traversent ce canal sans un coup de frein éclaboussent quotidiennement les pauvres accompagnateurs et leurs linges étalés au soleil aux abords de la voie.
A l’hôpital du Point G, l’hygiène semble être reléguée au second plan, prédisposant les simples visiteurs à des infections nosocomiales (infections contractées dans les structures de santé faute de précautions d’hygiène et d’assainissement).
En tout cas, si rien n’est fait, l’hôpital du Point G, fierté nationale d’autrefois, mourrait de sa belle mort par manque de réalisme et d’humanisme. Si ” la charité s’arrête à la porte de l’hôpital”, l’humanisme s’arrête à celle du SUR de l’hôpital du Point G.
Markatié Daou
Tous coupables: Decideurs politiques, administrateurs de service de santé, personnels de santé, usagers. Les maliens meritent la qualité des soins qui leur sont prodiqués. les structures de santé c’est ce que nous en faisons!
Fermez-la!
Dans tous sa, le toilette sont mal entretenir, si ont dit que ont est malade est ont par pour se soigner il faut un hôpital puis avoir un bon exemple, suis partie a l’hôpital point G pour un consultation est avent mon tour je voulu entre dans le toilette arriver la dans je pas pu faire pipi imaginer,puisque l’odeur vous accueille depuis de très loin… et pour tant on payes avent d’être consulté et arriver chez le doc ont paye aussi…
ya encore une pratique courante dont j’ai étè victime quant j’etais accompagné un malade au point G.le médecin prescriet enormement des medicament aux malades les plus aisées ,pour ensuite revendre une parti des ces médicaments à d’autres malades ,non pas par solidarité ,mais pour encaisser l’argent.ça ma étè confirmé par une infirmiére de cet hopital.
la première cause d’urgence au Mali c’est les accidents de circulation: les solutions pour minimiser les risques sont connus mais malheureusement le malien est très difficilement compréhensif quand le pur s’installe c’est le médecin qui est coupable devant plusieurs urgences le médecins gère le plus urgent.
la vrai information c’est que le nombre d’urgence est très élevée par rapport à la capacité de réception c’est dans la grande salle de réception qu’ils st obligés de les hospitalisés et qui parle d’urgence ne veut pas entendre retourner au gabriel touré. Par rapport au flac d’eau je crois qu’il faut être idiot pour s’arrêter devant un flac d’eau sachant bien que les véhicules doivent passer.
pourquoi croyez vous que le plus petit dirigeant politique ou commerçant qui a un peu d’argent ,préfére prendre l’avion pour la France ,la Tunisie ou le Maroc pour se faire soigner ???? 😉
C’est dommage de constater la réalité; nos hôpitaux publics sont souvent des lieux de rendez-vous de la mort au lieu d’être des lieux ôù l’on vient pour recouvrer la santé. Tout cela par la mauvaise gestion et l’insouciance de ces administrateurs véreux qui ne sont sont mus que part le gain personnel.
Que Dieu nous donne des hommes qui se soucient de la santé de nos populations.
bjr ,je suis tout à fait d’accord avec cet article qui n’honore point nos structures sanitaires.combien de patients meurent par fautes d’hygiène?les infections nosocomiales font légion aussi bien le malade que le visiteur sont exposés.la santé n’a pas de prix,elle est la pierre angulaire de tout développement car quand on est malade ,on peut pas travailler donc assujetti à la faim ,entrainant à son tour une diminution des défenses de l’organisme faisant le lit de la maladie.il faut une dose de bonne volonté et d’éducation et qu’on ne détourne pas les fonds alloués aux hôpitaux car au Mali l’argent public et privé c’est du pareil au même et c’est dommage.
Bjr
Il y aune pratique plus grave encore. Il m’est arrivé dans la semaine du 8 octobre de voir l’oxygène de réanimation terminé et a causé la mort de ma propre tante par faute de négligence de la part du service de garde. En plus c’est une arrogance complice de certains “médecin” qui ne comprennent même pas le sens de la déontologie et qui oublient qu’ils sont sous serment.
Mon frere s il vous plait allez y porter plainte , meme si ca n aboutira pas ,ca servira de lecon.
je croit que ce sont ce genre d’article qui merite d’etre feliciter car le journalisme c’est de l’investigation bravo à ce journaliste car le malien ne s’interse pas aux problemes qui le conserne directement mais aux problemes qui ne concerne pas .c’est pourquoi j’aurrai bien voulu bcp de commentaire sur cet article pourque ces medecins inhumain sache qu’ils aurront aussi des comptes à rendre à DIEU ou aux Hommes car ces strictures publiques les admistrateurs des hopitaux les laisses se degrader par expres car ils possedes tous des clinics .Mon cher journalist faite quelque petites enquetes sur ces anges de la mort vous verez que ds leurs clinics c’est pas pa
reil
au lieu de vole les bien du pays les politi—-chien ferais mieu d´investir l´argent au mali .ils n´ont pas honte d´aller dans les hopitaux des autre pays , alla kana o ka bana keneya, djafanthiw.
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