Essais cliniques d’un vaccin contre Ebola : Des maliens parmi les premiers cobayes

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KOURÉMALÉAvis aux candidats : 40 personnes seront sélectionnées au Mali pour tester le vaccin expérimental issu du chimpanzé, contre le virus Ebola ; ce dans les tous prochains jours. La méthodologie !

 

Ce n’est pas un avis à candidature à proprement parler ; mais une annonce faite en fin de semaine dernière par les chercheurs et experts, américains, britanniques et de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Dans ces trois pays,   Etats-Unis, Gambie et Mali, seront menés des tests de vaccins contre le virus Ebola.

Les travaux dans les deux pays africains seront dirigés par un professeur américain (Myron M. Levine du Centre pour le développement des vaccins de la Faculté de médecine de l’Université du Maryland) et par notre compatriote, le professeur Samba Sow du Centre pour le développement des vaccins. L’initiative, nous signale-t-on, émane de la Faculté de médecine de l’Université du Maryland et du Ministère de la santé malien. Aux Etats-Unis, c’est l’organisme international Oxford qui dirige les opérations. Les trois processus seront conduits en symbiose.

 

Aux Etats-Unis, 60 bénévoles sains seront triés sur le volet pendant qu’ils seront de 80 au Mali et en Gambie soit 40 par pays. Les 40 volontaires seront répartis en groupe de 20 (des adultes en bonne santé, âgés de 18 à 50 ans), devant recevoir différentes doses du vaccin expérimental ce, afin de permettre aux chercheurs de connaître la dose exacte du produit à utiliser éventuellement.

 

Le vaccin expérimental en question s’appelle le NIAID-GSK et est fabriqué à partir des dérivés du virus Ebola chez le chimpanzé, précisent les experts. Son inoculation à l’humain, ne saurait, en tout état de cause provoquer la fièvre Ebola chez le sujet.

 

S’il s’avère concluant, le NIAID-GSK, déjà en fabrication en grande quantité, sera d’abord administré au personnel soignant avant d’être élargi à toutes les populations cibles. Cette opération peut durer trois mois. En attendant, le nombre des décès a dépassé la barre de 1.500 victimes.

B.S. Diarra

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1 commentaire

  1. quelle est la récompense ?

    Connaissant le malien contemporain, c’est la question qui vient tout de suite à notre esprit !

    Si le pactole est juteux, c’est mieux que brave la méditerranée en pirogue !

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