« Les dirigeants du monde doivent respecter leurs engagements en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescents africains, à un moment où le COVID-19 menace la fourniture des services », tel est le menu servi à ce 10ème déjeuner annuel du PMNCH (alliance mondiale pour la santé et le bien être des femmes, des enfants et des adolescents) sur la redevabilité qui s’ouvre aujourd’hui mercredi 22 septembre 2021 à 13h h GMT.
En effet, les délégués au 10ème Petit déjeuner annuel du PMNCH sur la recevabilité, se tient cette semaine autour du thème « Améliorer l’équité sanitaire en Afrique ». Ce panel de haut niveau est une tribune d’interpellation des décideurs à une plus grande responsabilité dans la réalisation de leurs engagements pour améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents (WCAH) pendant la phase de riposte anti-covid19 et de relèvement post pandémie. L’appel met un accent particulier sur l’Afrique subsaharienne où les menaces planent sur des décennies de progrès en matière WCAH à cause de la pandémie de la COVID19 qui a fortement perturbé la fourniture des services de santé vitaux.
C’est plus de 1000 délégués qui prennent part au sommet, réunissant des représentants de gouvernements, du secteur privé, d’organisations non gouvernementales, d’institutions universitaires, d’association de professionnels de la santé, d’organisations de jeunes et de groupes de campagnes locaux. C’est le lieu pour eux d’examiner les réponses nationales à la COVID19 à travers l’Afrique subsaharienne à fin de ressortir les mesures prises par les pays en vue de maintenir et améliorer les services relatifs à la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, grâce à des investissements, des politiques et des services accrus et améliorés. Ceci, conformément aux Sept demandes de l’Appel à l’Action du PMNCH contre la COVID19, et de son Appel à l’Action pour le Bien-être des Adolescents.
De plus, cette rencontre est également opportune pour souligner la pertinence des partenariats et du plaidoyer citoyen en vue de contraindre les dirigeants mondiaux et nationaux à rendre compte de la lutte contre les inégalités en matière de santé ainsi que l’utilisation de la technologie numérique pour renforcer la redevabilité et l’action d’amélioration de la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent.
Soulignons qu’ à la suite du lancement de l’Appel à l’Action contre la COVID19 en 2020, 14 pays à degré différents de revenu et une fondation se sont engagés à renforcer les politiques et le financement pour le rétablissement des services de santé vitaux et des protections sociales pour les femmes, enfants et adolescents. Et l’annonce de cinq autres pays dont trois d’Afrique subsaharienne, est attendue lors de la rencontre, portant ainsi le nombre de pays engagés à 19, dont huit d’Afrique. Car il est impératif que des actions rapides et décisions fortes soient prises pour lutter contre les inégalités en matière de santé en Afrique surtout que la pandémie de COVID-19 menace de saper et de défaire des décennies de progrès.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net