Depuis son apparition dans les pays voisins en République de Guinée Conakry et l’annonce du gouvernement pour informer la population sur cette maladie grave et très contagieuse, c’est la panique au Mali, malgré quelques mesures de prévention prise par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du virus dans notre pays.
Une acte salutaire, mais insuffisant pour rassurer les maliens. En ce temps de pauvreté qui secoue notre pays, le gouvernement doit ajouter des mesures plus strictes surtout à l’endroit des personnes qui vont à la recherche d’or dans ces zones frontalières. Ces lieux sont aujourd’hui les carrefours de l’humanité où les gens viennent de tous les horizons dans le but de trouver le métal précieux. Ces zones pourront être en ce temps, les lieux à risque pouvant propager la maladie, malgré les dispositions du gouvernement à savoir le renforcement du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières. Certaines personnes peuvent dévier les frontières.
De ce fait, il serait mieux que le gouvernement trouve un moyen de prévention dans chaque structure de santé, dans les écoles, les services, bref, dans chaque entrée ou autres lieux de regroupement, installer des matériels pour les dépistage, si possible avec l’implication des chefs des services et autres responsable du pays dans la lutte pour empêcher la propagation du virus ou détecter à temps pour éviter sa propagation dans le pays. Car il faut rappeler au gouvernement que le contrôle ne doit pas seulement se limiter aux frontières, mais aussi à l’intérieur des localités frontalières.
Le gouvernement doit aussi conseiller aux populations d’éviter tout déplacement non essentiel dans les zones épidémiques, même les orpailleurs. Pour mieux dire, car la Guinée est l’une des zones d’où plusieurs personnes se proviennent dans le but de rechercher l’or.
Il est à noter que cette lutte implique tous. Pour épargner le Mali de cette épidémie, Chacun doit jouer sa partition car, jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie.
Elle se manifeste par une poussée de fièvre accompagnée de diarrhées, de vomissements, de fatigue intense et parfois de saignements. La transmission se fait par contact direct à travers le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
Signalons qu’elle se transmet aussi par le contact avec les cadavres d’animaux sauvages (singe, chimpanzé, chauve-souris entre autres) et les dépouilles des sujets infectés lors des rites funéraires constituent aussi des facteurs de risques élevés.
Selon un communiqué du ministère de la santé, àSélingué, Yanfolila, Kourémalé, Kéniéba… et à l’aéroport de Bamako-Sénou, les équipes de surveillance et de contrôle pré-positionnées tournent à plein régime à l’aide d’équipements de protection individuelle, de stocks de médicaments et de caméras thermiques.
En remettant le samedi 29 mars un important lot de matériels de protection individuelle au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), voulait aider notre pays à préserver l’acquis de pro-activité face à la fièvre Ebola.
Adja