Celle-ci passe par une mobilisation générale de la communauté nationale entière et l’observance de certaines mesures d’hygiène pour éviter la propagation du virus.
Notre pays vit une situation d’épidémie préoccupante. A juste raison, surtout après le décès de l’infirmier de la polyclinique Pasteur, contaminé en soignant un imam guinéen. Tous les deux ont été emportés par la maladie (l’Essor d’hier). Face à cette situation, l’Etat et ses partenaires s’emploient à mettre œuvre toutes les dispositions utiles pour au moins circonscrire l’épidémie.
Ce qui se passe dans les foyers de l’épidémie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée Conakry, au Libéria et en Siéra Leone en dit long sur la virulence de la maladie, mais surtout son potentiel de destruction avec un taux de létalité de 50 à 80%, voire un peu plus.
Le dispositif de prévention mis en place par notre pays, censé tenir l’épidémie à l’œil, a montré quelques insuffisances qu’il faut impérativement corriger. Toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour éviter une éventuelle propagation du virus Ebola.
Bref, le pays vit une urgence médicale. Au regard des enjeux de la situation, le Premier ministre, Moussa Mara a convoqué hier une réunion extraordinaire du comité interministériel de gestion des épidémies. La rencontre qui s’est déroulée à la Primature a enregistré la participation des membres du gouvernement dont le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné.
A l’entame de la réunion, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a brossé le tableau épidémiologique de la maladie dans notre pays qui a enregistré à la date du 13 novembre 3 cas confirmés dont 2 décès. Il faut rappeler que ce 3è cas est un médecin de la polyclinique Pasteur, contaminé aussi en soignant l’imam guinéen. Il aurait présenté des signes inquiétants avant d’être admis au centre d’isolement créé au sein du Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (CNAM). D’autres sources médicales annonçaient hier que deux autres cas ont été découverts mercredi au centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré. Les deux patients avaient été admis au service des urgences de cet hôpital. Le personnel soignant ayant constaté qu’ils présentaient des signes ressemblant aux manifestations de la terrible fièvre, il les transféra au service ORL. Puis l’on procéda à des prélèvements. Entre temps, l’un des malades serait décédé. L’analyse des prélèvements confirma que l’autre patient souffrait bien de l’Ebola. Il a été mis sous observation.
Par ailleurs, nous avons appris que la direction générale de l’hôpital du Point G a eu une attitude responsable en demandant à plus d’une dizaine de ses praticiens, ayant officié à leur temps libre à la polyclinique Pasteur entre le 26 octobre et le 11 novembre de se mettre à la disposition du centre opérationnel d’urgence pour un suivi.
La lutte contre Ebola requiert plus de promptitude dans les bonnes décisions et actions. Les orientations nécessaires doivent être données pour continuer à informer les populations sur les mesures pratiques d’hygiène individuelle et collective à adopter. La presse est mise à contribution dans la gestion des rumeurs. Il faut opposer à ces rumeurs et à l’épidémie, une force de réaction et des actions concrètes et efficaces.
Il ressort des informations générales qui ont filtré de la réunion que diverses décisions ont été prises. Ainsi, il a été demandé d’accentuer la communication sur la maladie à virus Ebola et de donner toutes les informations utiles à nos compatriotes, afin de circonscrire tous les risques de propagation.
Par ailleurs, la réunion a recommandé de maintenir la garde plus haute que jamais, en renforçant le dispositif de contrôle au niveau des cordons sanitaires. L’amélioration des sites d’isolement et le renforcement des moyens des équipes médicales déployées sur le terrain, figurent aussi parmi les recommandations.
Le Premier ministre, Moussa Mara a expliqué le contexte de la réunion, liée à l’épidémie de virus Ebola dans notre pays. En outre, le chef du gouvernement a rappelé l’urgence et la nécessité d’apporter une réponse appropriée à la maladie. « Il nous faut prendre les mesures énergiques pour y faire face et afin que l’ensemble de la population puisse se mobiliser dans la lutte contre cette épidémie », a dit le chef du gouvernement.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique après avoir fait le point de l’épidémie, a expliqué que c’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Guinée qui a donné les informations sur le décès de l’imam en question (la source de contamination de l’infirmier et du médecin de Pasteur). Selon ces informations, l’homme de foi a enregistré des victimes de fièvre hémorragique à virus Ebola dans sa propre famille.
Les techniciens ont expliqué aux décideurs les enjeux véritables d’une épidémie à virus Ebola et la nécessité de prendre des mesures idoines pour gérer les cas avérés mais surtout prévenir une éventuelle propagation. Il importe donc de s’inscrire dans un processus de redynamisation des mécanismes de contrôle, de surveillance mais aussi prise en charge des cas. Notre pays doit aussi accomplir de gros efforts pédagogiques pour rassurer nos compatriotes. En attendant, des simples mesures pratiques d’hygiène comme le lavage des mains au savon sont à adopter. En outre, il faut éviter les contacts à risque, les vomissures, les cadavres de personnes dont les causes de décès ne sont établies et de manipuler les carcasses d’animaux sauvages.
B. DOUMBIA
Partant du principe que- le pays a bseion d argent- il est de plus en plus difficile de ponctionner davantage les revenus du travail- le coefficient de Gini ne cesse de s accroitre, la richesse s accumule (et perdure) dans les mains de quelques uns- l he9ritage est le contraire de la valeur me9rite (modulo un be9mol : transmettre e0 ses enfants le fruit de son travail ou de ses efforts fait partie d une forme de re9compense de son travail)Je propose la mesure suivante : l e9tat prend e0 100% tout l he9ritage provenant des aieux. Par exemple, si les grand-parents laissent aux parents un he9ritage de 100000 €, et que les parents posse8dent un capital de 130000 € e0 leur de9ce8s , alors les enfants he9ritent de 30000 €. C est aussi simple que e7a, e7a a le me9rite- d eatre un peu moins ine9galitaire que le syste8me actuel (meame s il y aurait beaucoup de monde qui n he9riterait plus)- de remettre dans le circuit l argent accumule9 (et de financer e9coles, hopitaux, etc), et aussi de remettre dans le circuit des biens immobiliers aujourd hui bloque9s (alors qu on connait une carence de biens notamment sur Paris)- e0 revenu e9gal pour l e9tat, on peut ponctionner moins les revenus productifs (travail, entreprises )- de ne pas eatre contraire e0 la valeur travail (on profite des fruits de son travail, et on le transmet e0 ses enfants)
http://www.courtierimmobilier.eu
Population de Bamako attention
Selon nos sources:
Daoudabougou 18 CAS Confirmés mais caché pour éviter la panique;
Djicoroni Para 10 Cas,
Kalaban coura coté Daoudabougou 03 cas;
Sébenicoro 06 CAS
wa salam
La fermeture de la frontière est une mesure a envisager, mais ce n’est pas l’essentiel. Le vrai problème de ce pays c’est l’incivisme, le laxisme et l’inconscience érigés en système de gestion et en valeur culturelle. Sans le laxisme, ce patient ne peut passer la frontière sans les mesures élémentaires d’investigation et de notification pour le suivi et sans surtout l’inconscience invétérée des responsables de Pasteur qui ont manifestement voulu dissimuler le cas.
Notre pays est gagne par le laxisme et cela a connu son paroxysme avec ATT…. IL faut sévir sérieusement sur les coupables. Tout le monde se croit tout permis et effectivement se permet tout. Il y a qq jours une dame a accroche ma voiture . Elle avait clairement tort, mais c’est elle qui s’est mise a vociférer comme une forcenée dans la rue en me traitant malgré mes cheveux blancs de tous les noms d’oiseaux. Je croyais rêver , mais c’était bien la réalité. Ce pays est foutu si on ne resaisit pas avec un minimum de civisme.
une des urgences voir les douaniers qui ont amenés le malade marabout les isoler en suite isoler ceux avec qui ils partagent les bureaux et veiller au grain pour d’éventuelles révélations
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