La Première Dame du Mali, Mme Keita Aminata Maiga, a officiellement lancé le Plan National d’élimination de la Transmission du VIH-SIDA de la mère à l’enfant (2015-2019), le 15 juillet 2014 à l’hôtel Radisson.
C’était en présence du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné, du secrétaire exécutif du Haut Conseil de lutte Contre le Sida, Malick Sène, de la représentante de l’UNICEF, Alessandra Dentice et du maire de la commune IV.
En effet, pour la mise en œuvre du Plan Nation d’élimination de Transmission mère – enfant du VIH- Sida, 45 454 123 193F CFA est à rechercher. La stratégie de mobilisation de ces ressources financières pour le Plan consiste à faire un plaidoyer auprès du gouvernement, des entreprises et une table ronde avec les bailleurs de fonds.
Selon le secrétaire exécutif du HCNCS, Malick Sène, sur les 15 millions de maliens que le pays compte, environ 100 000 personnes sont infectées et chaque années 3 700 nouvelles infections viennent grossir ce nombre. Pour lui, cette cérémonie est un des temps forts du Programme d’activités de lutte contre le sida.
« Ce plan d’élimination de la transmission du sida de la mère à l’enfant est une des pièces maitresse de notre programme de réalisation de l’objectif zéro nouvelle infection. Si ce plan est bien mené, réussi, il fera faire un bond spectaculaire dans la lutte contre ce fléau », a-t-il précisé.
La faible couverture géographique du pays en site PTME (30), l’immensité des besoins non couverts en PTME (93 de femmes attendues non attestées au VIH), la difficulté de monitorage des interventions proportionnelles de santé maternelle infantile et de PTME représentent des défis majeurs.
Dans son intervention, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné, a laissé entendre que la Prévention de la Transmission Mère Enfant constitue une priorité au Mali. Un enfant né d’une mère séropositive sans intervention PTME a 30% de risque d’être séropositif, tandis qu’en suivant la trithérapie ARV et grâce au biberon, le risque n’est plus que de 30%
« Réduire de moins de 4% le taux de la transmission verticale du VIH et de moitié les décès maternels et infantile liés au VIH sont les objectifs du plan d’ici 2019 », ajout-t-il.
Dans son discours, la première Dame du Mali, Mme Keita Aminata Maiga, a indiqué pour atteindre zéro nouvelle infection, nous devons éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant et faire en sorte qu’aucun enfant ne naisse séropositif au Mali.
« Le Plan National d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est bâti sur les acquis, les leçons apprises et les expériences passées. Il sera mis en œuvre par les partenaires nationaux avec l’appui des PTFs », conclura la Première Dame.
Adama DAO