L’ouverture de cette conférence a été présidée par le 2ème Vice-Président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, en présence du Président de la Commission des lois, Idrissa Sangaré, et de la Présidente de la CNDH, Me Kadidia Sangaré Coulibaly.
Au moment où les députés s’apprêtent à voter le budget de 2016, la Commission des lois a voulu prendre les devants pour évaluer le chemin parcouru concernant l’effectivité du droit à la santé au Mali. Histoire de voir si les prescriptions budgétaires de 2016 seront à la hauteur des attentes des populations en matière de santé.
Il s’agissait de sensibiliser les parlementaires, la société civile et les pouvoirs publics sur l’effectivité du droit à la santé et de faire des recommandations à leur endroit pour prendre en compte les besoins des populations en matière de santé.
Selon la Présidente de la CNDH, la défense des droits de l’homme, c’est pour le bonheur de l’ensemble du peuple malien. C’est pourquoi elle a salué l’engagement des représentants du peuple dans cette cause.
Même son de cloche pour la représentante de l’Institut danois, qui a fait savoir que l’Assemblée nationale était une institution essentielle pour l’effectivité des droits de l’homme. Car, a-t-elle dit, «c’est elle qui vote les lois qui vont être appliquées aux populations».
D’autant que, selon Me Fatoumata Dembélé Djourté, les Maliens sont malades de toutes les pathologies possibles: «paludisme, typhoïde, hépatite, tuberculose diabète, hypertension, entre autres».
Youssouf Diallo