Ebola: le Mali tente de contenir l’épidémie, une mise en quarantaine aux Etats-Unis

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Virus ebola

Le Mali tente de juguler toute propagation du virus Ebola après l’annonce d’un premier cas dans le pays, tandis que les Etats-Unis ont placé une personne en quarantaine d’office pour la première fois.

L’infirmière américaine Kaci Hickox, de retour d’une mission pour Médecins sans Frontières en Sierra Leone où elle a aidé les malades d’Ebola, a dénoncé son placement d’office en quarantaine à son retour aux Etats-Unis alors qu’elle ne présentait aucun des symptômes d’une infection.

“Je ne souhaite à personne une telle situation et j’ai peur pour les gens qui vont être dans mon cas à l’avenir”, a-t-elle déclaré au quotidien The Dallas Morning News samedi.

La mise en quarantaine obligatoire a été décrétée vendredi par les gouverneurs du New Jersey, Chris Christie et de New York, Andrew Cuomo, pour les voyageurs ayant eu des contacts avec des malades d’Ebola en Afrique, après un premier cas à New York chez un médecin de retour d’une mission en Guinée.

Aux Etats-Unis, le major-général Gary Volesky a pris la tête samedi de la mission militaire américaine au Liberia, à Monrovia, pour aider à lutter contre la propagation virus, a indiqué le Pentagone.

Le président Barack Obama a exhorté samedi les Américains à se fonder “sur des faits, pas sur la peur”. Symboliquement, il a reçu à la Maison blanche et serré dans ses bras l’une des deux infirmières américaines déclarées guéries.

Bien que les seuls malades contaminés hors du continent – deux aides soignantes aux Etats-Unis et une en Espagne – aient été déclarés guéris, l’épidémie progressait toujours en Afrique de l’Ouest, avec au total au moins 10.141 cas enregistrés pour 4.922 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 23 octobre.

Au Mali, où le premier malade identifié, une fillette de deux ans de retour de Guinée, est décédée vendredi à Kayes (ouest), plus de 50 personnes ont été placées en quarantaine, dont une dizaine dans la capitale, Bamako, par laquelle elle a transité lors d’un long périple en car.

“Le cas a été très vite circonscrit et nous espérons qu’in fine nous sortirons de cette affaire indemnes”, a indiqué le président Ibrahim Boubacar Keïta dans une interview.

M. Keïta a incriminé une “imprudence” de la grand-mère qui a emmené l’enfant dans un pays en proie au virus, affirmant que “toutes les mesures” avaient été prises pour prémunir le Mali, citant les “contrôles thermiques” dans les aéroports, mais sans se prononcer sur les accès terrestres, comme celui emprunté par la fillette.

“Nous avons une frontière commune que nous n’avons pas fermée, que nous ne fermerons pas non plus”, a-t-il ajouté.

En revanche, la Mauritanie a annoncé un renforcement des contrôles à sa frontière avec le Mali après l’annonce de ce premier cas à Kayes, véritable poumon des échanges commerciaux entre les deux pays, qui s’est traduit par une fermeture de facto de la frontière, selon des sources locales.

– Envoi de matériel du Liberia au Mali –

Le ministère malien de la Santé a démenti les affirmations de l’OMS selon lesquelles la fillette présentait des symptômes avant son retour de Guinée et donc des risques de contagion tout au long de son parcours au Mali.

“Nous savons que lorsque la fillette séjournait à Bamako, elle n’était pas contagieuse. La phase maladie s’est déclarée à Kayes et non en Guinée”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère.

L’OMS a annoncé vendredi dans un rapport “considérer la situation au Mali comme une urgence. L’état de l’enfant pendant le trajet en autocar est particulièrement inquiétant, car il a présenté de multiples occasions d’exposition, y compris à haut risque, impliquant un grand nombre de personnes”.

Elle a néanmoins salué la “réaction rapide des autorités”, et s’est félicitée de la présence au Mali de ses équipes et de celles des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) pour préparer le pays à l’éventualité de l’arrivée d’un cas sur son territoire………Lire la suite de l’article

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1 commentaire

  1. Baromètre Kassin mensuel des menaces sur la nation malienne: octobre 2014

    1. Menace numéro 1: le régime IBK

    Ce régime gourmand et menteur a ouvert toutes mes vannes de la méga corruption dans un pays extrêmement fragile financièrement et dont les institutions de la république ne sont pas stables.

    En procédant ainsi le régime IBK hypothèque l’avenir de 15 millions de maliens et sape leur relation avec le reste du monde ce qui n’aide pas ce pays pauvre à résoudre aucun problème socio économique qu’il connaît actuellement avec acuité.

    2. Menace numéro 2: Ebola

    La fièvre hémorragique a fait son entrée fracassante dans un pays où les structures sanitaires sont précaires et l’hygiène publique est approximative voire inexistante.

    Les facteurs de propagation de la maladie reste nombreux: frontières, poreuses, mauvaises ou insuffisantes sensibilisations des populations, insuffisance d’équipements des services sanitaires, vie en communauté dans des conditions d’hygiène précaires, etc.

    Il est urgent que l’OMS et la communauté internationale aide le pays à redoubler d’effort pour faire face à la maladie sinon le pire n’est pas à éviter.

    3. Menace Numéro trois: le Mnla

    L’opportuniste mouvement mythomane étend de plus en plus ses relais diplomatiques et égratigne des partenaires de part le monde autour de son farfelu projet de fédéralisme au Mali au moment où le régime IBK qui est dans une logique de dévolution monarchique du pouvoir affaiblit de jour en jour les institutions démocratiques du pays y compris son armée et sa justice.

    Si les négociations politiques piétinent à Alger et ne donnent pour l’instant aucune chance aux desseins malsains du Mnla et de ses soutiens internationaux, l’organisation alliée des terroristes du nord du Mali pourra continuer à tenir la dragée haute au pouvoir de Bamako tant qu’il n’y aura pas une armée malienne digne capable de lui combattre par les armes.

    La meilleure défense actuelle des populations du nord du pays suite à la défaillance de l’armée malienne reste les milices ethniques d’auto défense dont le GATIA de Gamou est devenu le porte étendard.

    L’armée française qui veut augmenter sa présence au nord du Mali (subitement) au moment même ou le Mnla est en difficulté sur le terrain face au GATIA fera mieux de ne pas s’y immiscer dans ce conflit communautaire naissant si elle ne voudrait pas se retrouver dans un bourbier.

    4. Menace numéro quatre: le terrorisme islamiste.

    La société malienne fortement islamisée restera un terreau fertile à l’islamisme radical tant que les politiques publiques favorisent la grande pauvreté dans le pays.

    Les terroristes islamistes du nord du pays même affaiblis peuvent avoir des relais dangereux jusqu’à Bamako même si pour l’instant le discours des principaux imams du sud du pays reste modéré et déconnecté des agissements des islamistes du nord.

    Il faut un vrai travail de sensibilisation/formation pour conserver l’islam modéré du sud du pays et couper l’herbe sous les pieds des terroristes islamistes et nordistes.

    5. Menace Numéro cinq: l’injustice

    La boiteuse justice malienne qui laisse faire les riches et les rebelles du nord toutes les dérives inimaginables et traque les faibles et sans voix, est une vraie bombe à retardement dans un pays à population jeune vivant dans des conditions précaires.

    La justice du pays doit fonctionner au même titre pour tous les citoyens maliens pour dire la loi et rien que la loi quel que soit le justiciable sinon elle cultive les graines d’une explosion sociale future dans le pays.

    Salute!

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