Ebola, pourquoi maintenant au Mali ?

Tout porte à croire que les empoisonneurs au virus Ebola passent au deuxième acte de leur plan diabolique : l’infestation massive au Mali. Pourquoi ?

Parce que la Secrétaire d’Etat française, envoyée spécialement en Guinée, où elle n’était manifestement pas la bienvenue, déclare, avant même de fouler le sol malien que «le cas du Mali est inquiétant». Ah bon ? Pourquoi donc Madame ?

Au moment où elle fait cette curieuse annonce, le Mali compte officiellement tout au plus un 3^ème ou 4^ème cas déclaré. Le rapport officiel de l’OMS détaille le cas d’une victime de la fièvre hémorragique décédée après son passage dans une clinique huppée de la capitale : la polyclinique Pasteur, et la mort d’un infirmier de cette structure. A la suite de cette révélation, le dispositif de prévention et de prise en charge a été aussitôt déclenché, avec la mise en quarantaine de toute la structure, patients et personnel compris. Cet établissement quasiment fréquenté par des personnes qui ont les moyens, dont les expatriés, n’enregistre pas d’afflux comme les hôpitaux publics. Sur quoi se base donc cette personnalité française, qui n’est aucunement spécialiste du domaine, pour balancer publiquement un avis aussi hasardeux ? Quel est le besoin pour ce pays de créer la psychose, ou de semer la panique chez nous ?

Jusqu’à preuve de contraire, le virus ne se transmet pas par l’air. Il faut avoir été en contact avec un liquide corporel d’un malade actif, pour risquer la contagion. L’entourage de l’imam de Kourémalé, décédé à Pasteur, a été cerclé. Le rituel de lavage du corps n’implique qu’une seule personne, tout au plus deux. Prier sur un mort ne saurait normalement exposer l’assistance. La préoccupation, qui n’a pas été observée pendant plus de 8 mois d’incubation du virus en Guinée, est tout de suite exprimée après 3 morts au Mali, et un seul foyer de dissémination. Que faut-il comprendre ?

Que Mme Girardin sait bien de quoi elle parle, car l’explosion de la contamination au Mali a été systématiquement préparée, et ne tardera pas à advenir. Je reviens sur les révélations faites dans un article précédent intitulé : «Les chiens nous tuent» (2014), qui se confirment. C’est stratégiquement «la Guinée et le Mali qui sont visés par cet empoisonnement indéniable, qui fait suite au coup raté du virus H1N1 de Sarkozy, qui devait aussi foudroyer en milliers les populations africaines. Qui ignore encore que Ebola relève d’une manipulation à dessein criminel ?

Le spécialiste américain des fièvres Ebola à la CDC, à Atlanta, a affirmé que cette maladie était du «domaine de la recherche militaire». Et, les militaires ont déclaré qu’elle relève du «bioterrorisme» et pas de la recherche civile.

Imageons. Le Mali est ce grand étalon sahélien, assiégé et attrapé par la meute des carnassiers atlantiques, crocs plantés dans sa chair rouge, attendant qu’il rende l’âme, pour le dépecer, et le partager. Puisque sa forte carapace se débat, et ne se laisse pas trimballer facilement, tentant malgré les blessures de se relever, en s’accrochant aux ternes chandelles de l’ONU, mise au pas, il faut une solution immédiate pour neutraliser totalement le pur-sang soudanais. Un venin traumatisant qui fait saigner partout, doit vaincre sa résistance. Des chauves-souris accrochées au monde à l’envers témoigneront à charge contre l’Hippopotame. Ils diront qu’il est la cause de son propre malheur, en ayant étalé son plantureux bifteck saignant à l’appétit d’ogre du capitaine Hippopo Bill et congénères. Son épaisse burqa en cuir, qu’ils recherchent, vaut autant d’or, de pétrole, que d’uranium à la bourse de Faléa. Le plan A lui coupe toute retraite vers le nord, en est et ouest, où des saigneurs sont postés. Et, au sud, d’est en ouest, les sbires de la Volta, de la lagune Ebrié et du fleuve Sénégal ne lui laissent aucune chance. Reste la seule Guinée comme échappatoire, mais la traître barrière de ce côté ne peut durer. Raison pour laquelle, il fallait un ennemi d’un autre type à cette frontière ouverte, qui vous oblige à prendre vos distances et vous retourner vers… nulle part, pris dans les mailles de la communauté des fines bouches pour la bouchée finale.

Dans le cas du Mali, objet de cette alerte, il faudra que Mme Girardin explique comment des pays impréparés sont arrivés à stabiliser, et dans certains cas éradiquer, la maladie (Ebola free), et le pauvre Mali, malgré des mois de sensibilisation, des tonnes de matériels appropriés, d’expertises et d’assistances, un dispositif d’anticipation et de suivi, des formations à l’appui et des financements disponibles, se trouvera débordé, à coup sûr, à partir d’un point unique d’introduction ?

Dans ces conditions, comment faire confiance au contrôle prétendument imposé aux Maliens dans leurs aéroports, moyen probable d’isoler qui on veut, et sans doute de souiller des innocents, voire d’éliminer des “indésirables” en règle, fabriquer des victimes. Les autorités maliennes se doivent de réagir, et participer aux opérations, pour déjouer les combines conspiratrices de classes politiques jouant avec l’exclusion, la stigmatisation, le racisme, la mise en quarantaine de tout un continent, pour y poursuivre essais et empoisonnements à volonté.

L’Ebola, crime de puissances, ne menace pas que le Mali. Un plan sordide est en préparation contre la Guinée Equatoriale. Son choix n’est pas dû au hasard des circonstances, comme on pourrait le croire. C’est une manœuvre insoupçonnable qui a conduit à cette issue «contre toute attente», bien montée, où on aura eu recours au service du Qatar, le dindon royal du terrorisme-business en Afrique.

Le Maroc sait pourquoi il a demandé le report de la CAN, car il est informé et protégé. Ses services ont l’appui d’une puissante organisation de l’ombre. Un seul indice est lâché, ils ne comprennent pas «l’entêtement de la CAF». Tout est dit.

La CAF est dans son bon droit, bien entendu. Mais, elle aura tort de ne pas avoir compris les dessous de l’affaire, et sera tenue pour seule responsable du malheur qui adviendra ; et, le pays d’accueil, la Guinée Equatoriale, elle aussi, ne s’en prendra qu’à elle même d’avoir ignoré la prudence et la mise en garde marocaines. On peut se demander quel est l’objectif de ce cynique stratagème de la White Connexion ?

• Appauvrir et ruiner ce pays prospère de Nègres indignes d’un PIB jalousé à Kadhafi ?
• Renverser le régime Obiang Guéma, en liste, avec prétexte Ebola, à défaut de Benghazi ?
• Massacrer les immigrés africains, pour accaparer l’emploi et les affaires ?
• Généraliser la propagation des nouvelles souches Ebola à travers le continent ?

Restons vigilant, car les attaques à venir risquent chez nous de concerner le centre névralgique de l’Etat, et frapper fort l’imagination.

Wait and see !

Mohamed Coulibaly, journal Option

Commentaires via Facebook :