Ebola gagne du terrain au Mali : Un nouveau cas confirmé à l’hôpital Gabriel Tourée,,

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Décidemment, le Mali a encore affaire avec le virus Ebola. Et tout porte à croire que les jours à venir seront  difficiles et cauchemardesques pour les Bamakois. Car après la fillette de 2 ans à Kayes et l’infirmier de 25 ans de la clinique Pasteur, un troisième cas du virus a été confirmé, le 13 novembre 2014 dans la soirée, à l’hôpital Gabriel Touré. L’information a été donnée par une source proche de l’hôpital. Selon la source, les premiers  tests effectués, le mercredi 13 novembre, sur un cas suspect se sont  révélés positifs. Et au moment où nous mettions sous presse cet article, « les résultats du deuxième test sur le malade n’étaient pas encore disponibles », a précisé la source. Un  détail de taille, au même moment notre confrère du « Sahelien.com » annonçait également  la mort d’une petite fille, le jeudi 13 novembre 2014, après un premier test d’Ebola qui s’est révélé  positif. Selon le journal elle avait été amenée par sa famille à l’hôpital Gabriel Touré. « La fille est morte dans le centre d’isolement d’Ebola ce jeudi avant même l’arrivée des résultats de ces tests », dit le confère. L’heure est vraiment grave.

 

Youssouf Z KEITA

 

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1 commentaire

  1. La fermeture de la frontière est une mesure a envisager, mais ce n’est pas l’essentiel. Le vrai problème de ce pays c’est l’incivisme, le laxisme et l’inconscience érigés en système de gestion et en valeur culturelle. Sans le laxisme, ce patient ne peut passer la frontière sans les mesures élémentaires d’investigation et de notification pour le suivi et sans surtout l’inconscience invétérée des responsables de Pasteur qui ont manifestement voulu dissimuler le cas.

    Notre pays est gagne par le laxisme et cela a connu son paroxysme avec ATT…. IL faut sévir sérieusement sur les coupables. Tout le monde se croit tout permis et effectivement se permet tout. Il y a qq jours une dame a accroche ma voiture . Elle avait clairement tort, mais c’est elle qui s’est mise a vociférer comme une forcenée dans la rue en me traitant malgré mes cheveux blancs de tous les noms d’oiseaux. Je croyais rêver , mais c’était bien la réalité. Ce pays est foutu si on ne resaisit pas avec un minimum de civisme.

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