Malgré les efforts en termes de communication préventive, d’information et de sensibilisation par l’Etat et ses partenaires, le Mali est déclaré aujourd’hui comme pays à risque d’expansion de l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Faut-il s’en étonner outre mesure ? Au-delà du choc psychologique, de la psychose généralisée et du désarroi de plus en plus perceptible au sein de la population, il convient de faire une analyse lucide, objective et réaliste des causes profondes de l’exposition de notre pays à ces différents maux et fléaux actuels.
Depuis que la fameuse expression “l’argent n’a pas de couleur, ni d’odeur” est devenue populaire, à la limite banale dans la société, le Mali a été exposé et continuera de l’être aux pires risques et menaces qui puissent exister. Aujourd’hui, pour se remplir les poches, rares sont les compatriotes qui se soucient des risques qu’ils prennent eux-mêmes, mais aussi qu’ils font courir à ceux qui les entourent ainsi qu’à l’ensemble de la communauté.
C’est ainsi que les terroristes, les jihadistes et autres narcotrafiquants ont prospéré en certains endroits du territoire avant de tenter d’envahir l’ensemble du pays. Les mêmes comportements sont à l’origine de la crise de confiance aiguë et sans précédent qui caractérise présentement les rapports entre les dirigeants, les hommes politiques, l’administration publique de façon générale et les citoyens.
Comment s’étonner dans ces conditions que le pays connaisse alors l’épidémie de la maladie à virus Ebola ? En effet, de l’agent déployé à la frontière pour contrôler les entrées sur le territoire national jusqu’à l’admission de tout cas suspect dans un service de santé, en passant par tous les autres niveaux de contrôle et de répression, ils sont combien de citoyens dans la société actuelle à pouvoir résister au pouvoir de l’argent ? Très peu, en réalité.
Hier, c’étaient les terroristes et les jihadistes. Aujourd’hui, c’est la maladie à virus Ebola. Demain, certainement ce sera autre chose, peut-être pire. L’une des raisons fondamentales est incontestablement la corruption, qui a gangrené tous les pans de notre société jusqu’à un niveau insoupçonné au sommet de l’Etat. Qui faut-il en blâmer et laisser qui ?
De deux cas avérés (tous décédés malheureusement) pour le moment, il y a en réalité combien de suspects et de cas méconnus que l’on ignore à ce jour et qui sont dans la nature ? Nul n’est en mesure aujourd’hui de répondre à cette lancinante question. La seule évidence et certitude est que dans les deux cas, c’est soit l’insouciance ou l’irresponsabilité qui en est à l’origine. Sinon, comment comprendre que la “très réputée” Clinique Pasteur de Bamako ait dissimulé une telle information aux autorités compétentes malgré tous les signes évidents ? Aussi, tous les deux cas sont venus de la Guinée voisine.
Ce qui pose l’autre aspect de la question, à savoir l’efficacité du dispositif de contrôle installé aux frontières et dans les zones sensibles. D’aucuns estiment que l’Etat aurait dû prendre des mesures conservatoires à l’instar d’autres pays tels que le Sénégal, la Mauritanie, etc. C’est simplement méconnaître les réalités et la complexité des relations d’interdépendance des populations de part et d’autre de la frontière (?) entre le Mali et la Guinée.
C’est bien de s’émouvoir, certes, devant cet autre défi pour lequel notre pays n’est visiblement pas préparé, encore moins d’avoir les moyens d’y faire face. Mais, le plus important, sinon l’essentiel n’est-il pas ailleurs ?
Le changement de comportements, d’attitudes, d’habitudes ; notre perception individuelle de la notion et du sens de la responsabilité ; le retour à certaines de nos valeurs cardinales d’antan, réside la toute première solution aux difficultés actuelles et futures auxquelles doit impérativement faire face notre pays, si nous voulons être à hauteur des nations respectées.
Ensuite, il va falloir que l’Etat joue pleinement et entièrement sa partition, toute sa partition à travers notamment la bonne distribution de la justice ; la reconnaissance du mérité en lieu et place de la culture et de l’encouragement à la médiocrité ; la lutte contre l’impunité et le favoritisme ; une administration publique débarrassée de tous ces facteurs qui la discréditent aux yeux de ses usagers et des partenaires extérieures ; le respect de la chose publique et d’autrui.
Ce sont là autant d’exigences pour notre pays et notre société, si nous voulons réellement bâtir le pays de nos rêves et celui des générations futures. En l’état actuel, cela ressemble à de l’illusion, certes, mais le monde n’appartient-il pas à ceux qui savent rêver et qui se donnent les moyens de pouvoir les réaliser ?
Alors, au-delà de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, que chacun devienne simplement ce citoyen responsable, soucieux et respectueux de la quiétude, de la sécurité, du bien-être, de la prospérité et du progrès pour tous dont lui-même. Ainsi, et ainsi seulement nous serons à l’abri de beaucoup de maux et de fléaux auxquels nous sommes actuellement exposés tout en exposant également les autres qui nous entourent.
C’est bien de se soucier de soi-même, mais n’est-ce pas aussi nécessaire voire impérative de se soucier davantage, sinon plus des autres ! Il importe de rappeler cette anecdote selon laquelle “Mogo kélen ka hèrè yé mou yé, ni djama ka bonè dé bè a lâ ?”
Le changement de comportement, de mentalité et d’habitudes est un combat de longue haleine, dur et éprouvant, voire déprimant souvent. Mais faut-il pour autant y renoncer ? Non, bien évidemment ! A esprit ouvert, conscient et consciencieux ; à cœur vaillant et raisonné, rien n’est impossible !
B.Sidibé
Le virus Ebola au Mali :
Un nouveau cas suspect à la Clinique Pasteur
Un médecin de la Clinique Pasteur, un certain Dr. Diomandé, est suspecté avoir contracté le virus Ebola. Il est en tout cas très malade. L’information a été donnée mercredi par le PCA de la Clinique Pasteur, Ben Baba. Il appelle l’Etat à la prise en charge des 32 malades dont 22 agents de la Minusma qui sont mis en quarantaine.
Un second agent de la Clinique Pasteur, très malade, est suspecté avoir contracté le virus Ebola. Les analyses sont en cours pour déterminer le statut de ce médecin malade. Il s’agit d’un certain Dr. Diomandé, un médecin interne. Il est différent du praticien qui avait pris en charge l’imam guinéen (décédé d’Ebola), Dr. Doumbia.
Mardi, un infirmier stagiaire à la Clinique Pasteur, Salif Diarra, a succombé des suites d’une fièvre hémorragique à virus Ebola (FHVE). Ces informations ont été données par le PCA Ben Baba, un cardiologue, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée mercredi à l’hôtel Salam. Après une première évaluation de la situation à la Clinique Pasteur, Ben Baba, s’était prêté à la question des journalistes.
Il a informé de la situation du malade, l’imam guinéen, admis à la Clinique Pasteur la nuit du 25 octobre 2014, décédé le 27 octobre dernier. Les questions ont tourné sur le statut du malade guinéen avant son admission à la Clinique. Pourquoi très malade, la Clinique Pasteur a accepté et n’a pas alerté les autorités sanitaires sur l’état de l’imam guinéen ?
En réponse, Ben Baba n’a pas été très clair et a dit n’avoir pas été en possession du dossier de ce dernier pour déterminer la cause de son admission. Il a avancé que le défunt, âgé de 65 ans, présentait des signes de pneumopathie différents de ceux d’Ebola.
C’est par l’OMS que l’Etat a été informé de ce cas d’Ebola entré sur le territoire. Ce dossier est présentement traité par les autorités pour situer les responsabilités. Cependant, les 32 malades qui sont à la Clinique Pasteur sont sans soins. C’est pourquoi le PCA a invité les autorités à user des voies et moyens pour administrer des soins à ces malades qui souffrent d’autres pathologies.
S’agissant des personnes-contact, il a indiqué que la liste de l’ensemble du personnel médical et des patients, qui auraient séjourné à la Clinique Pasteur ces derniers temps, est mise à la disposition des autorités sanitaires.
Sur le devenir de la Clinique Pasteur après cette crise, il a promis que des mesures draconiennes seront prises pour rehausser le système d’alerte pour éviter ce genre d’incident.
Ousmane Daou
qu’est Ce que les maliens attendent pr descendre dans les rues?demandez le depart de ces im b e Cil DIRIGEANTS Immediatement, ET fermer les frontieres, le Mali n’est pas pr ces I m b e ciles reunis AU pouvoir. JE CROIS QUE C’EST mieux de demander le retour du colonisateur.
Chers camarades du réseau je commencerai par m’excuser beaucoup relativement au caractère violent que j’afficherai.
Depuis la chute de GMT, le manque de sérieux a atteint son paroxysme avec la succession de poltrons au pouvoir qui ne pensent qu’à s’enrichir illicitement, se soûler la gueule et se consoler avec les belles femmes bien entretenues, équipées pour les satisfaire. Tel est le Mali d’aujourd’hui. Est ce que une surprise pour les Maliens avertis qu’on se retrouve avec “Ebola” fabriqué par les occidentaux et expérimenté dans un contexte de politique anti – démographique en Afrique comme ils ont échoué avec tout le panel de thématiques anti- natal précédents je ferme ce passage.
Si les autorités ne prennent pas leurs responsabilités par rapport à la clinique fantomatique depuis quelques années, le peuple malien se réservera le droit d’agir.
Le PCA doit arrêter d’insulter quand il dis que des mesures draconiennes seront prises une preuve de manque de serieux 🙄 .
Toute cette bande de corrompus et de pourritures doit dégager immédiatement et sans délai. Sinon, le peuple s’en chargera. Ce gouvernement n’est qu’une clique d’irresponsables fainéants, menteurs et voleurs.
le gouvernement de Moussa Mara est entrain de tromper le président de la république. IBK doit prendre ses responsabilités. trop c’est trop avec Mara d’abord le Mali a perdu de la région de Kidal et une partie de Gao, avec Mara, le Mali a connu le plus grand détournement dans l’histoire du Mali, avec Mara, le Mali les membres du gouvernement ne se sentent pas responsable de leurs actes, avec Mara, le Mali a connu la plus dangereuse Maladie (EBOLA) de l’époque, avec Mara, le peuple est fatiqué, avec Mara, avec Mara, AVEC MARA, LES MALIENS EN A MARE !!!!!!!!!!
C’est VENDREDI : Pitié ne vous serrez pas les mains à la mosquée ! Responsables religieux Prêchez l’hygiène et demandez aux fidèles de se Faire des “Salam Walekoum…! Walekoum Salam ! ” sans poignets de mains ! Selon certains prêcheurs c’est largement suffisant en bénédictions récoltées ! 🙁 ❗
A quand la fin de la cupidite, de l'idiotie, du nepotisme, de l'ignorance dans ma chere patrie, le MALI!
La plus grande clinique du pays provoque l'expansion d'EBOLA dans le pays!
REVEILLEZ VOUS, BON DIEU.OU ON ATTEND DE FINIR.
UN PAYS QUI FINI.
C’est incroyable.
Negligeance. Laxisme, Ignorance, malheureusement les poursuites judiciares de se genres sont inexistantes au Mali. TRES, TRES Dommage.
Ca la honte totale d’un chef d’etat et de son gouver-nement qui prenne le peuple comme des tares, ladji et son gouvernement sont maintenant de ces morts et plein de morts a venir pourvue l’epidemie soit metriser sinon ca sera la catastrophe au Mali.
Pouquoi ces familles ne vont pas poursuivre l’etat et le gouvernement pour une fois. Ce sont eux les vrais responsables et coupables. un presient qui promene son bedon a travers des pays contamines pour soi disant une question de solidarite est vraiment, vraiment irresponsable. Qu’est ce que ce co-nard veut prouver?
La fermeture de la frontière est une mesure a envisager, mais ce n’est pas l’essentiel. Le vrai problème de ce pays c’est l’incivisme, le laxisme et l’inconscience érigés en système de gestion et en valeur culturelle. Sans le laxisme, ce patient ne peut passer la frontière sans les mesures élémentaires d’investigation et de notification pour le suivi et sans surtout l’inconscience invétérée des responsables de Pasteur qui ont manifestement voulu dissimuler le cas.
Notre pays est gagne par le laxisme et cela a connu son paroxysme avec ATT…. IL faut sévir sérieusement sur les coupables. Tout le monde se croit tout permis et effectivement se permet tout. Il y a qq jours une dame a accroche ma voiture . Elle avait clairement tort, mais c’est elle qui s’est mise a vociférer comme une forcenée dans la rue en me traitant malgré mes cheveux blancs de tous les noms d’oiseaux. Je croyais rêver , mais c’était bien la réalité. Ce pays est foutu si on ne resaisit pas avec un minimum de civisme.
Le poisson pourrit toujours par la tête. Avant que le reste du corps ne devienne irrécupérable, il est donc urgent de se débarrasser de la tête du poisson afin de ne pas le perdre en entier. Un pays est à l’image de cette parabole populaire. Le Mali n’est plus dans le gouffre, mais dans une abîme sans fond. Le réveil risque d’être assez brutal pour tous ceux qui dorment encore.
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