La valeur des produits démolis jeudi dernier par la DPM est estimée à peu près à 100 millions de F CFA. Ils étaient composés de 1,640 kg et 106 boulettes de cocaïne, 906,7 kg d’herbe de cannabis, 0,3 kg de gaines et baquettes de résine, 19 plaquettes de Diazépam, 6 boites et 9 comprimés d’Ephédrine, 2 plaquettes et 9 comprimés de Rivotril, 160 plaquettes de Tramadol, 740 kg et 714 cartons de produits pharmaceutiques.
La commission de destruction était composée de dix membres, dont la direction de la pharmacie et des médicaments et les différentes directions de la défense.
Selon la directrice adjointe de la DPM tout cela est rendu possible grâce à la coopération étroite entre les services spécialisés en la matière : la douane, la police, et la gendarmerie. Elle a déploré les conditions de destruction des produits, en plein air sans autre forme de sécurité. Elle a avoué que ces produits proviennent de Ghana via Burkina Faso avant d’atteindre le marché Malien.
Interrogé sur la question, l’inspecteur divisionnaire de la police judiciaire a affirmé ceci : “Le trafic de drogues, de stupéfiants, d’organes humains, de blanchiment d’argent ou le terrorisme font partie des crimes organisés dans le monde, il est difficile de les combattre”. Il a attiré l’attention des gens sur un nouveau produit qui vient de faire son apparition sur le marché qui est très dangereux et qui figure parmi les produits détruits. Il s’agit du Tramadol.
Le commandant Keleké Koné de la direction des douanes a exhorté les autorités à prendre des mesures et à créer d’autres conditions de destruction. Il a également évoqué son inquiétude vis-à-vis des médicaments contrefaits dans nos marchés, tout en attirant l’attention des populations sur le phénomène.
Zoumana Coulibaly
