La drogue, les drogues, font de plus en plus irruption dans notre société. Les jeunes cèdent de plus en plus à l’appel de la sirène et succombent à ce produit dangereux. Les rues de Bamako pullulent aujourd’hui de jeunes fous et leurs proches affirment volontiers qu’ils fumaient « l’herbe ».
Que ça soit l’héroïne, le cannabis ou le chanvre indien, le haschich, la marijuana, l’herbe, la chira, le H, la « neige », la poudre, la colle ou les amphétamines, notre société est atteinte aujourd’hui par toutes ces drogues.
Il y a pire : des produits à l’origine douteuse, de moindre qualité et par conséquent moins chers, font des ravages dans nos campagnes. Parmi ceux-ci, on peut citer « La Guinée », « Bleu-Bleu », « Den kelen dèmè ba » (soutien du fils unique, très utilisé par les paysans pour mieux travailler), les colles aspirées par les jeunes de la rue…
Le journal Les Echos pose le débat. Dans une série, nous allons aborder ce phénomène dans toute sa particularité et son acuité. Ainsi, cette semaine, nous abordons la question sous l’aspect de « ceux qui en vivent ».
La semaine prochaine, nous parlerons de « ceux qui en meurent », pour aborder après « la répression », avec tout l’arsenal juridique et les moyens déployés par notre pays pour endiguer le phénomène.
Déjà, nous lançons le débat et un appel à tout le monde pour apporter témoignages, chiffres, cas et faits marquants sur cette question dans notre pays.
Alexis Kalambry
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