Dr Ousmane Dembélé, directeur régional de la Santé à Sikasso a pris activement part à la visite inopinée que le Prof Samba Sow et son équipe ont effectuée du jeudi 11 au samedi 13 décembre dernier dans la région de Sikasso afin de s’enquérir des dispositifs sanitaires mis en place contre le virus Ebola.
Une visite qui a conduit la délégation dans plusieurs sites d’orpaillage qui regorgent plus d’étrangers que de Maliens. Il s’agit des sites de Alhamdoulilayi, Dadjan et Bofara. Une visite à l’issue de la quelle, le Dr Ousmane Dembélé a estimé qu’il est urgent d’organiser les sites d’orpaillage pour y mettre rapidement des équipes opérationnelles et équipées contre Ebola.
Selon Dr Ousmane Dembélé, cette visite a permis surtout de constater les insuffisances sur le terrain. Une situation malgré laquelle, les ressources humaines sont là au niveau des cordons sanitaires qui on été mis en place.
A l’en croire, cette visite a permis de découvrir quelque chose de très important. Il s’agit de la réalité sur les sites d’orpaillage. « Cela nous a permis de faire le point sur les sites d’orpaillage car à notre niveau nous avions mis des postes avancés au niveau des gros sites d’orpaillage.», explique Dr Dembélé. Qui indique qu’avec l’arrivée d’Ebola, ils se sont vite rendus compte que ces dispositifs ne sont pas à la hauteur de la menace et dépassés.
Selon lui, il y a lieu aujourd’hui de renforcer urgemment ces structures en personnels, en équipements, et même en moyens logistiques comme en tentes. Afin d’héberger les équipes sur le terrain. Mais aussi, d’autres équipes pour qu’elles servent de lieu d’observation ou de transit pour les malades.
Pour le directeur régional de la santé de Sikasso, les sites d’orpaillage regorgent plusieurs nationalités dont celle dominante est la nationalité guinéenne où le virus Ebola continue à faire des ravages.
« Il ya lieu d’organiser rapidement ces sites pour y mettre des équipes opérationnelles et équipées pour le contrôle Ebola », estime Dr Dembélé.
Qui indique que depuis le début de cette maladie en Afrique de l’Ouest, la région de Sikasso a mis en place un plan de contingence de 3 milliards. Avant de regretter que son financement soit timide. Car il y’a quelques partenaires qui se sont annoncés dont l’UNICEF, qui a décidé de prendre le plan de communication en charge pour la région Et l’ONG Save the Children financé par l’USAID qui a aussi pris en charge le volet formation. Malheureusement, leurs financements ne pourront prendre qu’une centaine de millions sur les 3 milliards FCFA, a regretté Dr Ousmane Dembélé.
- Diama