“Il n’y a vraiment pas lieu à hésiter de se faire vacciner contre la Covid-19, en ce sens que même s’il y aurait des inconvénients, les avantages sont plus importants !” Tel est le message fort lancé par le Dr Aliou Badara Wade, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali (CNOP) à l’occasion d’une discussion à bâtons rompus que nous avons eue avec lui pour en savoir davantage sur la position des pharmaciens par rapport à la campagne de vaccination en cours au Mali.
Pour le Dr Wade, l’initiative que nous avons prise d’approcher le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali (CNOP) pour avoir son point de vue sur la question de la vaccination anti-Covid est très salutaire. Dr Alioune Badara Wade de rappeler que “lorsqu’on parle de vaccination, il s’agit de prévention et cela interpelle fortement le secteur pharmaceutique, surtout que les pharmaciens, dans leur mission de conseil des populations finissent par tisser avec ces populations des liens très forts. En d’autres termes, la voix des pharmaciens, non seulement elle compte, mais elle porte très loin”.
Concernant les réticences notées et qui sont renforcées par des publications sur les réseaux sociaux pour tenter de dissuader les gens d’aller se faire vacciner, le président du CNOP considère que, pour cette affaire de vaccination anti-Covid-19, “il n’y a vraiment pas lieu à hésiter, en ce sens que même s’il y aurait des inconvénients, les avantages sont plus importants”. Et le Pharmacien sait bien de quoi il parle ! En effet, il rappelle que la plupart des médicaments que nous utilisons peuvent avoir des effets secondaires, connus et répertoriés, mais ils sont prescrits par les médecins, fournis par les pharmaciens et les résultats sont à hauteur de souhait puisque les patients sont guéris avec lesdits médicaments.
Pourquoi faut-il vraiment se faire vacciner puisque ce n’est pas obligatoire ? “Les vaccins anti-Covid-19 confèrent une protection contre la maladie en déclenchant une réponse immunitaire. L’immunité, acquise grâce à la vaccination, réduit le risque de développer la maladie et ses conséquences. Il faut surtout savoir que cette immunité aide la personne vaccinée à combattre le virus si elle y est exposée”, explique Dr Wade qui ajoute : “Il ne faut pas accepter d’être un danger pour les autres car si quelqu’un est vacciné, cela peut également protéger les personnes autour de lui parce que s’il est protégé contre l’infection et la maladie, il est moins susceptible d’infecter quelqu’un d’autre”.
Comme autre avantage de la vaccination, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) précise que “c’est une façon de protéger particulièrement les personnes les plus à risque de développer une forme sévère de Covid-19, tels que les soignants, les personnes âgées et les personnes atteintes d’autres maladies”.
Par ailleurs, souligne Dr Aliou Badara Wade : “La vaccination protège contre les formes graves de la Covid-19 et les décès qu’elles entrainent. Les gens doivent comprendre que pendant les quatorze jours qui suivent la vaccination, la protection n’est guère significative, mais elle se renforce progressivement par la suite. Dans le cas d’un vaccin unidose, l’immunité intervient généralement deux semaines après la vaccination. Pour les vaccins à deux doses, se plier à cette exigence est une nécessité pour obtenir le plus haut niveau d’immunité possible”.
En un mot comme en mille, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali (CNOP) appelle tous les Maliens à contribuer de façon efficace à la lutte contre la Covid-19 en acceptant de se faire vacciner et d’inciter aussi leurs proches à leur emboîter le pas. Il n’a pas manqué, lors de cet entretien, de féliciter les laboratoires qui ont fait preuve de promptitude pour proposer rapidement, chacun de son côté, un vaccin contre la Covid-19 et ces efforts sont à louer puisqu’ils contribuent à sauver des vies.
Concernant le choix des vaccins, le président de l’Ordre des pharmaciens dit s’en remettre aux autorités publiques en charge de la question et de préciser : “Depuis que le premier cas de Covid-19 a été déclaré dans notre pays, le Gouvernement a fait face et la mobilisation nationale a suivi pour lutter contre la Covid-19. Une structure nationale a été mise en place par l’Etat pour coordonner les actions anti-Covid. Elle regroupe des experts dont nous louons les compétences.
Tout comme nous félicitons les praticiens qui œuvrent jour et nuit dans les centres de traitement dédiés à la Covid-19 pour sauver des vies. Mais je décerne une mention spéciale aux pharmaciens restés en contact avec les populations pour continuer à les servir, malgré les risques et les menaces de contamination”.
Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens se félicite de l’élan de mobilisation unitaire noté au niveau du secteur pharmaceutique qui ne ménage aucun effort pour exécuter parfaitement sa partition dans le concert national anti Covid-19.
Seulement, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali (CNOP) de rappeler aux Maliens que même si un vaccin contre la Covid-19 protège contre les formes graves et létales de la maladie, cela n’empêche pas d’observer les mesures-barrière qui constituent encore la meilleure prévention contre cette pandémie. “Chacun, à quelque niveau qu’il soit, doit contribuer à la protection des autres personnes doit observer ces mesures simples de prévention, notamment rester à au moins un mètre de distance des autres personnes, tousser ou éternuer dans son coude, se nettoyer fréquemment les mains et porter un masque…” Et surtout, insiste le président du CNOP : “Suivre toujours les conseils des autorités qui évoluent en fonction de la situation et du risque”.
Notons que dès le début de la pandémie, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Mali a pris une série de mesures allant dans le sens de la protection des pharmaciens et de leur personnel contre la Covid-19, non sans apporter une contribution appréciable à la lutte contre la Covid-19 au plan national.
Amadou Bamba NIANG
Monsieur Wade, vous n’êtes pas crédible pour prononcer cette phrase, car tout le monde sait que vous cherchez que de l’argent, rien que l’argent, même si toute la population malienne meurt tout de suite. Laissez d’autres groupes socio-professionnels faire ce travail à votre place, d’autres groupes de la société civile de ce pays tels que les ONG humanitaires. A bon entendeur salut!
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