Dialogue politique et plaidoyer: les membres de la FENASCOM outillés

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La Fédération nationale des associations de santé communautaire (Fenascom), en collaboration avec le bureau de l’organisation mondiale de la santé au Mali (OMS-Mali), a organisé du 17 au 19 octobre 2018, à la Maison des Aînés de Bamako, un atelier de formation des formateurs des associations de santé communautaire (ASACO) en dialogue politique et plaidoyer. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Santé et l’hygiène Publique, Pr Samba Sow en présence de son collègue de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadou Konaté et du représentant de l’OMS au Mali, Dr Lucien Manga.

 

Les Centre de santé communautaire, premier recours aux soins de santé, jouent un rôle prépondérant dans l’atteinte de l’objectif de la couverture sanitaire universelle. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 1340 fonctionnels sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, l’offre de soins demeure encore une préoccupation majeure pour nos populations.

C’est pour apporter une solution à ce problème que la Fenascom a organisé l’atelier de formation des formateurs des associations de santé communautaire (ASACO) en dialogue politique et plaidoyer.

Cet atelier a pour but de renforcer les compétences des membres des Associations de santé communautaire dans la gestion des centres de santé communautaire (CSCOM). Pendant trois jours, les participants à cet atelier venus de Bamako et des régions vont échanger sur le renforcement de la gouvernance au sein des ASACO et leur fédération et l’amélioration de la participation des femmes à la santé communautaire.

Selon le président de la Fenascom, Yaya Zan Konaré, la santé a atteint un niveau où la couverture sanitaire en services de soins de qualité doit être d’une effectivité absolue dans l’ensemble des aires de santé du Mali. Il s’est réjoui des efforts des partenaires techniques et financiers aux côtés des ASACO et leur fédération.

Dr Lucien Manga, représentant de l’OMS au Mali, a rassuré la Fenascom de l’accompagnement de l’Organisation mondiale de la santé. Aussi,  il a déclaré  que l’OMS est engagée par l’amélioration des soins de santé au niveau communautaire.

Aux dires du ministre de la Santé et l’hygiène Publique, Pr Samba Sow,  le Mali a fait le choix stratégique de la promotion des soins de santé primaires. Selon lui, ceci s’est traduit par la création de structures de soins de proximité dotées en médicaments essentiels. A l’en croire, cet atelier s’inscrit en droite ligne dans la dynamique de réforme en cours dans son département. « Le département de la Santé et l’hygiène Publique a entrepris une vaste réforme du système de santé qui se traduira par des actions de mise à jour tel que : la création de nouveaux CSCOM, l’érection de centres de santé communautaires en hôpitaux de district, d’hôpitaux de district en établissements publics hospitaliers de deuxième référence, d’établissements publics hospitaliers de deuxième référence en troisième référence, l’érection d’établissements publics hospitaliers de 3ème référence en 4ème référence à Bamako et surtout la création d’une Direction Générale de la Santé Publique. Ces structures, en plus de celles qui existent, seront renforcées en personnel qualifié avec des plateaux techniques adéquats pour chaque niveau. Ces réformes ont pour but de rapprocher davantage les soins de santé de qualité aux usagers », a-t-il expliqué.

Le ministre Sow a tenu à  remercier les partenaires techniques et financiers, particulièrement l’OMS pour le financement l’activité en cours. Pr Samba Sow a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour  tirer le maximum de bénéfices de cette formation.

Présent à la cérémonie, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire s’est réjoui que cet atelier se soit tenu en ce mois d’octobre déclaré mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion.

Ousmane Daou

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