Maladie métabolique due à l’augmentation du taux de sucre (glycémie) dans le sang, le diabète est héréditaire de 75 à 80 %. Dans une famille où l’un des parents est atteint de diabète, il y a de fortes chances que les enfants en tombent malades.
En plus du fait héréditaire, les personnes obèses peuvent aussi contracter la maladie. Tout comme l’obésité, l’hépatite est une prédisposition au diabète.
Le diabète se manifeste par une abondante élimination d’urine (polyurine) et une fois intense (Polydipsie). La nuit, par exemple, le diabétique peut se réveiller pour aller uriner cinq à dix fois. De même, il mange beaucoup (Polyphagie). Et malgré cela, un amaigrissement est constaté chez le malade. Par ailleurs, certains diabétiques peuvent se plaindre de prurit (vive démangeaison), de furonculose et d’hyperesthésie des membres. De même ils sentent un fourmillement et un échauffement plantaires. Au Mali, 3 à 4 % de la population soufrent de diabète. Rien qu’à hôpital Gabriel Touré, plus de 4000 cas de diabète sont enregistrés. Cela, sans, compter qu’à chaque consultation, il y a au moins 5 nouveaux cas qui nécessitent un contrôle régulier.
Ce chiffre indique en quelque sorte l’ampleur de la maladie chez nous.
Il existe deux sortes de diabète : le diabète insulino-dépendant ou juvénile et le diabète non insulino-dépendant ou diabète gras. Appelé encore diabète maigre, l’insulino-dépendant se rencontre chez les personnes âgées de 0 à 40 ans. Quant au diabète non insulino-dépendant, il est le plus rencontré chez les personnes de plus de 40 ans. Chez les diabétiques maigres ou juvéniles, la maladie est due à un mauvais fonctionnement du pancréas.
Le diagnostic de la maladie permet de déceler une présence du taux élevé de sucre dans les urines. Ce après quoi, une analyse du taux de sucre dans le sang a lieu. Cela, afin de voir si le taux de sucre est dans les normes dans le sang.
A noter que le taux normal de sucre chez une personne est comprise entre 0,70 et 1,10 g/titre.
S’agissant du traitement de la maladie, il est demandé dans un premier temps d’observer un régime hypocalorique. Si avec le régime le taux de sucre n’arrive pas à être équilibré, obligation est faite de passer aux antidiabétiques oraux ou à l’insuline. A souligner que, si une plaie ne se cicatrice pas au bout de 15 jours, il est fortement conseillé à l’intéressé d’aller faire une glycémie (analyse des urines).
Conseils : il est demandé aux malades de pratiquer l’éducation physique.
A l’instar de toutes les maladies, le diabète non soigné peut à la longue entraîner des complications.