Dans le cadre des activités de la visite institutionnelle de la délégation du projet l’ACEPRD «Africa Centre of Excellence in Phytomedicine Research and Development» (Centre d’Excellence Africains), du 19 au 24 mars 2018 au Mali, le Pr Rokia Sanogo, chef de département Médecine traditionnelle/INRSP, non moins point focal du projet , a organisé le jeudi 22 mars 2018, au département de médecine traditionnelle de l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP), route de Sotuba, une conférence de presse portant sur le centre ACEFRD: Opportunités, partenariats, contributions au développement durable, animé par le directeur du centre, Pr John C. Aguiyi et son équipe (Dr Koudouvo Koffi et Pr Mark Kparmak, venus du Nigéria et du Togo. A leurs côtés, le Pr Rokia Sanogo.
De leurs explications, le projet ACEPRD est un centre des CEA (Centre d’excellence Africains) sponsorisés par la Banque Mondiale. Le projet, disent-ils a été initié en 2014 pour une durée de 5 ans. Il est placé sous le leadership institutionnel de l’université de Jos (UniJos) au Nigéria. Selon eux, le projet a pour objectif de contribuer au renforcement institutionnel des institutions partenaires, à la formation les jeunes à la promotion de la recherche scientifique, au développement et la production de nouveaux phytomédicines et la conservation des ressources naturelles médicinales.
L’ACEPRD, ont-ils expliqué, a débuté avec cinq universitaires partenaires de l’Afrique occidentales et centrale, qui ont signé des conventions de partenariat ou protocole d’accord (MOU). Il s’agit de l’Université de Lomé (Togo), Université de Ouagadougou (Burkina Faso), Université d’Abomey Calavi (Bénin), Université de Bouaé (Cameroun) et Université des sciences et Technologie Kwame N’Kruma de Koumassi (Ghana).
C’est dans la mise en œuvre du MOU (mémorandum d’entente), dit le Pr John C. Aguiyi que cette visite au Mali est effectué dont l’objectif est de prendre avec les autorités universitaires du Département Médecine Traditionnelle de l’Institut nationale de la recherche en santé publique (DMT/INRSP), de présenter le projet ACEPRD, des activités spécifiques et de mener des séances d’échanges avec le DMT et ses partenaires.
«La visite a été aussi l’occasion pour eux, d’échanger avec nous sur l’harmonisation et à la validation des curricula de formation modulaire en Phytomédecine et à l’initiation à l’herborisation participative (HP) en ethnopharmacologie, une nouvelle approche de recherche ethnobotanique et le projet de contra inter-coordination d’assistance(CICA) entre le DMT/USTTB et CERFOPLAN dans la perspective de valorisation et de diffusion l’expérience du Cerfoplan/UL dans le cadre d’Aceperd/UniJos depuis 2014», a déclaré le Pr Rokia Sanogo.
En sommes, dit-elle, l’objectif est de mettre en place un cadre d’échanges, de concertation par séances de travail périodique à travers la visite d’Aceprd/UniJos au DMT/USTTB, dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du protocole d’accord signé en octobre 2016 avec l’USTTB et UniJos. Le projet, explique le Pr Rokia Sanogo, forme des étudiants en master et en doctorat.
Le nombre de maliens concernés par le projet n’est pas limité. Il suffit de postuler et d’être retenu. Rappelons que le DMT existe depuis 50 ans. Mais il reste confronté aujourd’hui à des difficultés comme le manque de ressources humaines ; son budget de fonctionnement rattaché à l’INRSP, quand on parle de médecine traditionnelle, ont voit le côté négatif des choses.
Hadama B. Fofana