Lors l’atelier de haut niveau, le25 février 2019 au Cicb, sur la réforme du système de santé pour partager la vision et l’orientation stratégique de la réforme du système de santé du Mali à l’horizon 2030 et de valider le document cadre de sa mise en œuvre. IBK décrète la gratuité des soins curatifs et préventifs pour les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes (en périodes pré et post-natale), les services de planification familiale et les premiers soins d’urgence, la prise en charge dans le dispositif de santé des agents de santé communautaire (ASC) offrant des services essentiels sans frais aux communautés, la planification familiale, les dialyses, les premiers soins en cas d’urgence dans toutes les structures sanitaires
“Nous validons, M. le ministre, la gratuité des soins de santé primaire curatifs et préventifs pour les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes y compris les accouchements et les personnes de plus de 70 ans, moi-même j’en fait partie, de la planification familiale, des dialyses, des premiers soins en cas d’urgence dans toutes les structures sanitaires (accidents et catastrophes), la mise en place d’un réseau d’agents de santé communautaire (ASC) intégré aux Cscom et aux maternités rurales qui fournira des services essentiels gratuits à tous ceux qui en ont besoin au niveau de la communauté. Parallèlement, il faudra réfléchir sur une nécessaire restructuration du système Asaco-Cscom et maternités rurales afin de résoudre les principaux problèmes qui affaiblissent le système de soins de santé primaires, l’amélioration de la gouvernance et le renouvellement du plateau technique en ce qui concerne les soins de santé secondaires et tertiaires, le réseau Centres de santé de référence de district, les hôpitaux régionaux et les hôpitaux spécialisés, une restructuration approfondie. La création des services au niveau du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour plus d’efficacité et d’efficience doit être faite. Le gouvernement s’engagera également à examiner la possibilité d’accroître l’allocation de son budget national consacré à la santé”, a répondu le chef de l’Etat à l’ouverture de l’atelier.
Au-delà, le paradis promis par IBK n’est que mirage ! Si M. Promesse avait réalisé le 1/100ème de ces engagements depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême, il aurait gagné son. Mais, hélas !
Aujourd’hui, toutes ces promesses et autres discours dans le domaine de la Santé sont restées lettres mortes. Et le spectacle des hôpitaux nationaux (transformés en mouroirs) est affligeant. Où va l’argent public ? S’interrogent aujourd’hui les Maliens.
Mohamed Sylla