Plus de 250 jeunes venus des différents continents ont participé à une rencontre mondiale sur la problématique du VIH/Sida, qui a eu lieu le week-end dernier à Bamako. Ils n’ont pas pu se mettre d’accord sur la déclaration finale de la rencontre, notamment à propos de la protection des personnes exclues, dont les homosexuels.
En ouvrant les travaux, le chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, a précisé que la rencontre « vise à fournir aux représentants de la jeunesse mondiale les capacités de prendre le leadership dans la réponse au VIH/Sida et de leur donner des arguments de veille afin qu’ils puissent amener les décideurs politiques à tenir leurs engagements sur les progrès futurs ».
Ce sommet mondial, à l’initiative de l’Onusida, a produit des recommandations qui seront prises en compte lors de la réunion de haut niveau sur le VIH/Sida de l’Assemblée générale des Nations unies en juin 2011. Mais, au finish, des délégations se sont désolidarisées de la déclaration finale qui demande l’abrogation des lois, politiques et pratiques punitives et discriminatoires, en particulier celles qui ciblent les populations telles que les jeunes consommateurs de drogue, ceux qui ont des déviations sexuelles, ceux qui vivent avec le VIH et les travailleurs et travailleuses du sexe.
A. B. D.