De curieuses opérations chirurgicales sur les filles à la naissance dans les centre de Santé : Les Ulémas dénoncent et mettent en garde le personnel médical

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La pratique consiste désormais, dans certains centres de santé de la capitale, à effectuer des opérations chirurgicales sur les filles à la naissance. La communauté musulmane désapprouve et commence à s’agiter.

Le quartier Yirimadio semble avoir été choisi pour abriter ce qui ressemble fort à une expérience médicale sur la personne humaine ou… à un trafic d’organes.

Au moins cinq filles à la naissance portent, à l’heure actuelle, les traces d’une curieuse opération chirurgicale au niveau des appareils génitaux.  Interrogés par les parents, le personnel médical s’abstient de fournir la moindre explication. Les tuteurs des victimes n’ont eu d’autres choix que de se tourner vers la mosquée (l’Etat malien semble avoir perdu tout crédit).

A leur tour, les Ulémas de la mosquée dite « Demba Diarra », ont invité le personnel médical du centre de santé à leur fournir des explications. Voilà presque trois semaines que les appelés n’ont pas daigné répondre.

Toute chose à l’origine de plusieurs séances de prêche. Et pour cause.
Il ressort des propos de l’Imam de la mosquée lors de la prédication du vendredi dernier et celui qui a suivi, que les opérations chirurgicales en question ont pour but de rendre impossible toute tentative d’excision à l’avenir.

Plusieurs parents ont, séance tenante, abondé dans le même sens suite à des confidences que leur aurait faites le personnel soignant dans d’autres centres de santé de la capitale où la pratique serait en cours. 

Pour notre part, nous n’avions pas pu entrer en contact avec le personnel médical du centre de santé de Yirimadio pour cause «d’occupation».

La tension est en train de monter de plusieurs crans à Yirimadio où les futures mères commencent d’ores et déjà à se méfier de ce centre de santé de référence. Il nous revient en effet que de nombreux futurs pères ont fait interdiction à leurs épouses de fréquenter ce «lieu maudit».
Le refus du personnel médical de répondre à l’appel des populations en général et des Ulémas en particulier ne fait qu’accentuer les supputations.
A suivre
B.S. Diarra

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