DCSSA : Quel sort pour les 64 nouveaux infirmiers d’Etat ?

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Dans l’indifférence totale, les autorités militaires refusent de mettre les 64 nouvelles recrues, notamment les infirmiers d’Etat au compte de la direction centrale des services de santé des armées (DCSSA) dans leurs droits.

 

Admis au même titre que leurs collègues médecins sur concours d’entrée pour servir à la direction centrale  des services de santé des armées, les 64 infirmiers d’Etat ou techniciens supérieurs de santé restent toujours dans l’attente.

Curieusement au même moment leurs collègues médecins ont commencé à suivre les cours à l’Ecole militaire inter armées (Emia) depuis le 1er décembre 2014. Sans aucune explication de la DCSSA ! Après des multiples tractions, les infirmiers d’Etat ont été informés qu’ils ne feront pas partie des civils retenus pour l’Emia et qu’ils seront plutôt orientés à l’Ecole de sous-officiers (Eso).

Mieux, ils seront dans l’obligation d’attendre les résultats du concours d’entrée à cette école. Une situation que ces spécialistes ont du mal à comprendre, car l’Eso est destinée aux détenteurs de bac+2, alors que les techniciens supérieurs de santé disposent du niveau licence.

“Nous sommes vraiment dans le doute et nous demandons des explications de la part des autorités en charge de la question. Nous ne savons pas pour quelle raison on veut nous envoyer à l’Eso”, s’indignent de jeunes issus de 64 infirmiers d’Etat que nous avons rencontrés.

Nos investigations nous permis de savoir que cette décision de fermer la porte de l’Emia aux techniciens supérieurs de santé est dictée par le lobby qui hiberne à la DCSSA. Le corps de médecins a monopolisé la direction centrale des services de santé des armées en témoigne le nombre qui évolue. La logique est que les médecins s’opposent catégoriquement à ce que les infirmiers puissent sortir de l’Emia avec le grade de sous-lieutenant.

Face à une telle situation, les autorités militaires ont le devoir de trancher au nom de la justice sociale.

Alpha Mahamane Cissé

 

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1 commentaire

  1. Il n’y a rien à trancher ici. Les techniciens de santé ont formulé leur demande de recrutement avec tes termes biens clairs. C’est pas le lieu d’agir en syndicat autrement, il faut virer tout le monde comme se fut le cas en 1976 au niveau de l’Armée de l’Air où des grognards venant de Moscou ont été extirpés des rangs suite à une fronde. On ne créera pas d’antécedant au niveau de la DCSSA. Etre admis à l’ESO est dejà un privilège par rapport aux bidasses des armes de melée. VIVE LA REPUBLIQUE.

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