CSREF CI : La voracité prend le dessus sur la moralité

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Si la plupart des structures publiques de santé du Mali font aujourd’hui le déshonneur et la honte des autorités compétentes en la matière, celle de Korofina en Commune I s’est installée dans un clanisme insolent, une gestion calamiteuse jamais égalée et une abominable exploitation à ciel ouvert et en toute impunité de certains membres du personnel et des malades.
Depuis un peu plus de cinq ans, cet établissement sanitaire est décrié à cause des errements frauduleux de ses médecins-chefs qui ont atteint leur seuil d’incompétence.
Jadis réputé être Eléphant, le CSREF se contente aujourd’hui du surnom lapin à cause de la dégradation constatée dans son fonctionnement.
Beaucoup de travailleurs et usagers de la circonscription sanitaire communale ont longtemps tiré sur la sonnette d’alarme par voie de presse en dénonçant avec véhémence les comportements véreux de ses responsables qui ont troqué leurs blouses contre des costumes et des boubous affairistes.
La gestion réservée aux dernières ristournes octroyées par l’Etat pour le compte du CSREF martyr n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre, de salive et de larme. Certains membres du personnel continuent à broyer le noir parce qu’ils attendent toujours leur part du butin. La raison évoquée est que l’argent perçu ne suffisait pas pour tout le monde. Comment et pourquoi ? Quand seront-ils mis dans leurs droits ?
La version distillée par l’administration du centre est-elle crédible ? Selon des informations glanées çà et là, les dires des autorités ne seraient qu’une histoire à faire dormir debout.
Il n’est pas dans nos habitudes de revenir sur ce que nous avons déjà publié, mais au CSREF de la Commune I, c’est n’importe quoi.
Le laisser-aller, l’injustice, le manque de visions claires chez l’équipe dirigeante, la négligence coupable du personnel soignant, le traitement sélectif de certains dossiers par la hiérarchie, le refus de s’amender, sont autant de pratiques qui finiront, si rien n’est fait, de détruire la réputation de cette vitrine sanitaire de la Commune I, qui un moment donné, a fait la fierté des populations qui la fréquentaient.
Faut-il continuer à laisser la gestion de ce prestigieux Centre de Santé à des cadres incompétents en manque d’ingéniosité et n’ayant aucune capacité d’anticipation pour relever les défis auxquels il est confronté ?
La réponse est non. Pour lui insuffler du sang neuf, il faut des responsables justes, visionnaires, intègres, rigoureux dans le travail, désintéressés et très respectueux des patients. Redonner au Centre son lustre d’antan doit être leur seule motivation.
Le service de chirurgie du centre s’est délibérément transformé en un quartier général hautement mafieux à la solde des chirurgiens et infirmiers indélicats, insatiables et inassouvis. Ils ne reculent devant rien pour préserver leurs intérêts égoïstes et sordides. Leur devise c’est avoir tout le confort matériel en un temps record ou rien.
Des informations dignes de foi nous sont parvenues par rapport à un nombre incalculable d’interventions chirurgicales qui se font tantôt en cachette, tantôt loin du centre, dans des cliniques propres à eux ou à leurs relations dans des conditions défiant toute transparence. Le serment d’Hippocrate serait-il mort et enterré ? Du temps du coaching du docteur Saidou Coulibaly, c’était le mal mais sous Diakaridja Koné qui en est actuellement le premier responsable, c’est le pire.
Le chien aboie, la caravane passe ! Alors où allons-nous ?
Des visites coups de poing doivent être périodiquement effectuées à l’aire de santé communale pour évaluer la gestion à elle réservée par ces toubibs au rabais, situer les responsabilités et sanctionner avec la plus grande fermeté.
Ne dit-on pas que pour effrayer les vivants, il faut tabasser les morts ?
Prosper Ky

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