Entre le 25 décembre et le 7 janvier, les crises cardiaques sont plus nombreuses : telle est la conclusion d’une nouvelle étude américaine. Restons vigilants !
Durant les vacances de Noël, les crises cardiaques sont plus nombreuses : voici la conclusion d’une nouvelle étude américaine publiée dans le Journal of the American Heart Association. Entre le 25 décembre et le 7 janvier, les chercheurs ont ainsi observé une hausse de + 4 % des décès liés à un infarctus du myocarde – aussi appelé crise cardiaque.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les certificats de décès de plus de 738 000 Néozélandais – il s’agissait d’écarter le facteur « climat » puisqu’en décembre, c’est l’été dans l’hémisphère Sud. La moyenne d’âge des victimes était de 76 ans.
Pour rappel, la crise cardiaque survient lorsque le muscle cardiaque (le cœur , donc) n’est plus suffisamment approvisionné en sang oxygéné : lorsque la circulation sanguine est interrompue durant 20 minutes, les cellules qui composent le myocarde (une partie du muscle cardiaque) finissent par mourir, ce qui provoque des dégâts permanents sur l’organisme.
Avant la ménopause, les femmes ont 4 fois moins de risque que les hommes
Le plus souvent, la crise cardiaque est provoquée par l’obstruction de l’artère coronaire. Du côté des symptômes, les victimes d’un infarctus ressentent généralement une douleur aiguë et persistante dans la poitrine, qui irradie dans le bras gauche, le dos et la mâchoire. Peuvent également survenir un malaise, des nausées et/ou des vertiges.
Chaque année, on recense environ 120 000 infarctus du myocarde en France : environ 10 % des victimes décèdent dans l’heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15 %. La crise cardiaque est responsable de 18 000 décès annuels.
Bien entendu, certaines personnes présentent plus de risques que les autres de subir une crise cardiaque. Parmi les facteurs de risque les plus significatifs, on note notamment le tabagisme, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’obésité, l’ hypertension , le stress et la sédentarité. D’autres facteurs ne sont pas modifiables : l’hérédité, l’âge (le risque augmente après 55 ans) et le sexe (avant la ménopause , les femmes ont 4 fois moins de risque que les hommes).
Auteur: Apolline Henry – TopSante