Crise sociale au chu Gabriel Touré : A quand la fin de l’impunité et l’anarchie ?

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Ristournes - médecins
Chu Gabriel Touré

Depuis plusieurs années une crise sociale persiste au niveau du Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Touré, créée par des cadres du comité syndical qui n’ont aucun souci pour l’intérêt général.

Le syndicat a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs, en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Quant au comité syndical de Gabriel Touré, il n’a qu’un seul but « remettre le secrétaire général du syndicat Losséyni Bengaly à son poste de chef de service de la pharmacie, dont il fut évincé par le Directeur Général de l’époque, Abdoulaye Nènè Coulibaly ».

La faute grave qui a motivé son limogeage doit l’obliger plutôt à faire profil bas. Il méritait une sanction sévère, comme le licenciement ou la radiation  du corps des pharmaciens. Mais les maux de l’administration malienne sont le manque de rigueur, l’impunité, le favoritisme et le laxisme. Sinon, si à l’époque le Directeur général avait appliqué les textes avec rigueur, nous n’en serions pas là aujourd’hui, à parler encore de cette gangrène qu’est le secrétaire général du comité syndical de Gabriel Touré.

Comment peut-on comprendre qu’à la période où l’ancien Directeur Général Lanséni Konaté a été relevé par décret, une décision du Ministre de la Santé donnait une nouvelle affectation à Losseyni  Bengaly ? Ce dernier, jusqu’à ce jour n’a jamais voulu rejoindre son nouveau poste d’affectation. Là aussi, aucune sanction n’a été prise contre lui. Ce qui démontre encore le laxisme et la faiblesse de l’Administration. Ce qui est incompréhensible dans ce problème, c’est que le sieur Losseyni Bengaly a été soutenu dans son œuvre de déstabilisation par tous les trois Premiers ministres du président IBK.

Ces derniers ont empêché le ministre de la Santé, Ousmane Koné, de prendre les sanctions qui s’imposent pour corriger ce syndicaliste qui fait la tête de mule. Il parait aussi que son mentor et son conseiller spécial n’est personne d’autre que le Professeur Aly Nouhoum Diallo, ancien Président de l’Assemblée Nationale. Aly Nouhoum Diallo est un véritable activiste qui ne veut pas prendre de retraite dans son engagement d’éternel déstabilisateur.

Il aurait même pris part à un sit-in que les syndicalistes auraient organisé au moment où Lanseni Konaté était Directeur Général de l’Hôpital.

Les actions coordonnées du Secrétaire Général du Comité Syndical de Gabriel Touré furent à la base du renvoi de deux Directeurs Généraux, Abdoulaye Nènè Coulibaly et de Lanseni Konaté. La coupe déborde, il est temps que ces agissements s’arrêtent. Il est temps que le gouvernement inflige une sanction exemplaire au secrétaire  général du comité syndical de Gabriel Touré, Losseyni Bengaly. Puisque tant qu’il restera au sein de cette structure, le climat social ne sera jamais apaisé. La place qu’occupe le CHU Gabriel Touré au sein du système hospitalier du Mali est d’une grande importance. Il appartient aux plus hautes autorités de mettre fin à l’anarchie.

B.Aliou

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5 COMMENTAIRES

  1. Eh oui car celui qui casse l hôpital casse aussi le Mali

    et celui qui casse le MALI

    eh bien il faut lui casser la gueule !

  2. CE BENGALY DOIT FAIRE L OBJET DE POURSUITES JUDICIAIRES POUR TROUBLES A L ORDRE PUBLIC !

    IL FAUT QUE UN MALIEN COURAGEUX SE LEVE ET LUI CASSE SA GRANDE GUEULE !

    JE SAIS QU IL Y EN A

    DONC PASSEZ A L ACTION

    PERTURBER LE FONCTIONNEMENT D UN CHU VIA UN ABUS DE DROIT DOIT ETRE REPRIME PAR TOUS LES MOYENS NECESSAIRES

    IL FAUT DESCENDRE CE BENGALY QUI NE CESSE DE RABAISSER LE CHU DANS LE CLASSEMENT DES HOPITAUX AFRICAINS

    C EST A CAUSE DE LUI QUE LE CHU N EST MEME PAS DANS LES 100 PREMIERS EN AFRIQUE !

  3. Vous pensez que dans un État irresponsable on ose prendre des sanctions. C’est à tous les niveaux mais laisser le chu en paix, il faut prendre la sanction et le renvoyer hors de l’hôpital ce Lonseiny Bengaly, il a déjà fait partir deux Directeurs ,il attend le départ d’un troisième mai il faut le faire partir ou le faire partir’ c’est à dire “KA KOUTIGUÈ “un point un trait.

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