Crise scolaire liée à la covid-19 : difficile réouverture des classes dans le monde !

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Le début de cette année 2020 a été marqué par l’apparition de la pandémie de Covid-19. Cette pandémie a bouleversé le monde entier. Par mesure de précaution et la protection de l’avenir de l’humanité que sont les enfants, les autorités ont décidé de fermer toutes les écoles, des primaires aux supérieures en passant par les secondaires. Le but de cette action était d’éviter les rassemblements.

Depuis entre septembre et mars 2020, les apprenants ont reçu des consignes strictes : pas d’école et chacun doit rester chez lui !Si certains enfants commençaient déjà à se plaire de cette situation, d’autres s’agaçaient. Ce qui est sûr, certains apprenants avaient même oublié l’école pour le reste de cette année. Maintenant, il est temps de reprendre le chemin des écoles. Une décision que beaucoup d’élèves risqueraient de ne pas apprécier.Mais ce n’est pas grave, il est temps pour eux de remplir leur devoir.

Il y a 1,5 milliard d’élèves du pré-primaire au secondaire dans le monde. Sur ce 1,5 milliard d’élèves, 900 millions étaient sensés retournerà l’école à l’intervalle du mois dernier (août) au mois prochain (octobre), indique l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO) dans une publication du 31 août 2020 sur son site internet. Cette agence onusienne fait savoir son triste constat :le fait que c’est 433 millions d’élèves de 155 pays seulement qui ont pu reprendre le chemin de l’école. Ce qui ne fait que la moitié du nombre d’étudiants qui attendent la réouverture des classes. Cette moitié aussi est confrontée à un problème : par quel moyen apprendre ?, fait savoir l’UNESCO.

Les cours à distance n’arrangent pas les plus vulnérables de la population. Et leurs parents se posent des questions pour l’année scolaire à venir (2020-2021) qui est pour très bientôt. En ce qui concerne les étudiants, parmi les 561 millions d’étudiants, seulement un sur trois va étudier durant cette période, indique l’agence onusienne. À ne pas oublier que 128 millions d’étudiants étaient au milieu de leur année universitaire au moment où cette crise sanitaire se déclenchait. Le plus grave maintenant est que les deux tiers de la population étudiante mondiale (1 milliard) se posent des questions sur la réouverture de leurs facultés. Et ce problème touche beaucoup plus les filles qui sont confrontéesau risque d’abandon,à la baisse des niveaux,aux pressions familiales, à la violence et au mariage précoce ou forcé, précise la même source.

S’il y’a une urgence aujourd’hui, c’est d’inviter les autorités à prendre leur responsabilité pour un retour immédiat de tous les élèves sur les bans en toute sécurité. Cela reste de même pour les personnels éducatifs.

À travers une alliance mondiale pour l’éducation, l’UNESCO a lancé la campagne #LearningNeverStops (l’apprentissage ne s’arrête pas). Le but de cette campagne est de se porter garant pour l’apprentissage continu des filles pendant les fermetures d’écoles et leur retour en toute sécurité lorsque les écoles rouvrent. Selon la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, «la crise de l’éducation reste grave, c’est une urgence de trouver une solution pour sauver l’éducation mondiale. Afin que des centaines de millions d’élèves ne soient pas privées de cette éducation durant des mois».

L’UNESCO a décidé d’apporter son aide à ces pays, en partenariat avec l’UNICEF, le PAM et la Banque mondiale. Ils ont convenu de préparer un calendrier pour la réouverture des écoles. Cette décision a été prise avec la collaboration des ministères de l’Éducation sur le retour des étudiants dans les salles de classe, précise l’UNESCO.

Oumou Kouttoum Cissé, stagiaire

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