Save the Children en collaboration avec le Conseil Consultatif National des Enfants et Jeunes organisent des séances de sensibilisation avec les championnes du parlement des enfants sur les modes de prévention du COVID et le suivi des enfants à la maison et dans les marchés.
La pandémie du COVID-19 a contraint le Mali, à l’instar des autres pays du monde, adopté un certain nombre de mesures telles que ‘’ le respect des mesures barrières de prévention, la fermeture des frontières aériennes et terrestres, l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, d’un couvre-feu, l’arrêt des activités non-essentielles, la fermeture des écoles et autres’’. C’est dans cette optique que Save the Children a réorienté une partie de ses activités humanitaires et de développement en élaborant un plan de riposte au Covid-19 pour accompagner le gouvernement. Ces efforts, selon Save the Children, contribuent à la réduction de la propagation et de l’impact de la pandémie au Mali particulièrement sur les enfants.
Dans ce cadre des actions sont accentuées sur la communication et la sensibilisation des populations à travers des activités ludiques dans les lieux d’agglomérations ont été initiées. Save the Children met en œuvre ces activités en collaboration avec le Parlement National des Enfants et le Conseil Consultatif National des Enfants et Jeunes. Pour ce faire quatre championnes de Save the Children Mali ont été retenues. Depuis le lundi dernier, les quatre championnes sont à pied d’œuvre dans les marchés de la communes I , II, III et se poursuivra dans la commune suivante demain pour vulgariser des informations fiables sur COVID-19 . L’objectif : sensibiliser ces communautés afin de réduire le risque de propagation.
Ces filles que nous avons suivies sur le marché de Médine rapportent que l’essentiel de leur message se résume : par le respect des mesures barrières préconisées par les autorités, le port des masques et comment protéger les enfants contre la pandémie. «Nous rencontrons des difficultés dans ce travail de sensibilisation. Certains commerçants sont réceptifs et d’autres ne sont pas. Mais nous tâchons toujours de leur faire comprendre de l’existence de la maladie et son impact sur la santé des populations », nous explique Néné Goîta. Aïchata Bocoum, l’une des quatre filles, de renchérir que « certains réagissent mal quand on les approche.» Malgré les réticences enregistrées ça et là , certains opérateurs du marché de Médine comme Abdoulaye Diarra semble reconnaître le bien fondé de la démarche des Championnes de Save The Children. « Ce qu’elles disent est totalement vrai. Mais nous nous remettons à Dieu et nous allons continuer à prier pour que les populations maliennes sortent saines et sauf dans cette crise sanitaire », a-t-il dit.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net