La crise sanitaire créée par la pandémie du COVID-19 a insisté le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations -Unies à demander aux États du monde dont le taux d’incarcération ne respecte pas les normes internationales à désengorger les lieux de détention. Le Mali, à l’instar des pays africains, n’a pas dérogé à la règle.
Le Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta a pris un décret présidentiel qui gracie environ 1200 prisonniers sur l’ensemble du territoire national. Ce millier de détenus graciés permettront de désengorger le milieu carcéral du Mali qui est souvent caractérisé par un surpeuplement. Il n’est pas rare de voir dans les prisons maliennes de nombreux détenus entassés dans une seule cellule. Toutefois, cette grâce présidentielle vise à réduire la promiscuité dans les établissements pénitentiaires et de lutter contre la propagation du virus du COVID-19.
Interrogé, le président de la commission nationale des droits de l’Homme, Aguibou Bouaré, indique que les prisonniers concernés par cette mesure sont : les détenus en fin de peine, les femmes enceintes incarcérées et les personnes vulnérables à la maladie.
Avec cette grâce présidentielle, le Mali vient d’emboîter le pas du Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigeria et autres qui ont déjà pris des mesures similaires pour désengorger leurs établissements pénitentiaires. Ainsi, ce sont des milliers de prisonniers en fin peine qui vont renouer avec la liberté.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
je lui fait confiance pour n’avoir libéré personne d’important ..
IBK le président de tous les maliens ! je suis tellement fière
SI ça peut désengorger les prisons et eviter qu’on est d’autres cas ici au Mali alors je soutiens cette décision
Il a un grand coeur ! Aujoud”hui nous sommes tous Maliens il faut s’entraider !
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