Couverture médiatique d’Ebola : Le gouvernement signe un protocole avec la Maison de la presse, l’Assep et l’Urtel

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Le ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication a signé un protocole d’engagement avec la Maison de la Presse, Assep, Urtel, pour un traitement professionnel des informations relatives l’épidémie à virus qui sévit dans notre pays depuis près d’un mois. C’était hier 18 novembre 2014 à la maison de la presse du Mali, à l’issue d’une journée d’information sur la maladie à virus Ebola à l’intention des hommes de médias.

 

Organisée les ministères de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication (MENIC), de la Santé et de l’Hygiène Publique(MSHP), en partenariat avec la Maison de la Presse, l’ASSEP et l’URTEL, les travaux de cette journée étaient placés sous la présidence de Mamadou Camara, ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication. Cette journée était animée par Daouda K. Minta, professeur agrégé de maladies infectieuses et tropicales. Après un rappel épidémiologique du virus Ebola, dans son exposé liminaire, le Pr. Daouda K. Minta, conférencier a axé son intervention sur : les signes cliniques, les modes de transmission, le diagnostic et le traitement. Il a expliqué la source de cette maladie avant de distinguer 5 espèces d’Ebola, à savoir : le virus marbrure qui est de la même famille que le virus à Ebola, Ebola Soudan qui a fait 151 décès, Ebola Zaïre qui a fait 280 décès, Ebola Côte d’Ivoire apparue en 1994 et Ebola Gabon. Le Pr. Minta identifie la chauve-souris comme le réservoir naturel du virus Ebola. Malgré tout, l’animal ne fait pas la maladie. Parlant de la transmission le conférencier précise que : la transmission aérienne n’existe pas. Après avoir expliqué l’étude sémiologique, il dira que la maladie dans son évolution est mortelle dans la majorité des cas soit 25 % à 90 %. La guérison peut se faire sans séquelle, a-t-il ajouté. Toute fois il invite les un et les autres à privilégier la prévention à travers les bonnes pratiques d’hygiènes. Notamment : le lavage des mains au savon 4 fois par jour au moins, interdire les rites mortuaires en cas de mort suspect, l’enterrement des cadavres par une équipe spécialisée, la formation du personnel de santé. Selon le ministre Mamadou Camara, le gouvernement s’est engagé à travailler en toute transparence sur le sujet. C’est pourquoi, il en appelle à la responsabilité des hommes de médias. «Nous avons besoin d’une mobilisation générale au niveau de l’Etat mais aussi au niveau des populations», a indiqué le ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication.

Abdoulaye Ouattara

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Salut les amis,je dirais qu’il faut s’approcher de lui en relcuant Comme c3a7a, quand il nous dira de retourner d’oc3b9 l’on vient, on se retourne et on va de l’autre cc3b4tc3a9 du pont hc3a9hc3a9hc3a9

  2. Le CSCOM ne peut enregistrer de cas qu’il ne saurait reconnaitre et pour lesquels les instructions du Ministre sont claires…. Il faut les cacher autant que possible.. Il faut être un ‘Kon ne’ pour croire cacher le soleil avec la main…

    On recommence, après l’affaire du prix de l’avion, tantôt 7, tantôt 17, 20, voire 21 milliard……voila celle d’ Ebola, tantôt 2, 3, de ces voire 5, 6 ou plus selon notre président clown magistral…. Ou se trouve la vérité…..? forcement quelque part entre les deux….

    Il faut être exigeant peuple du Mali…. Il est temps de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard…. En fait ce gouvernement a fait la preuve a plusieurs occasions qu’il ne contrôle rien…. Ebola pour faire oublier le scandale des gigantesques sursaturations.

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