L’Afrique comptait 957 905 cas de coronavirus confirmés au 3 août. Le virus a déjà coûté la vie à 20 304 personnes sur le continent, selon le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique. Les pays les plus touchés par la pandémie sont l’Afrique du Sud (511 485 cas dont 8 366 décès), l’Égypte (94 483 cas dont 4 865 décès), le Nigeria (43 841 cas dont 888 décès), le Ghana (37 014 dont 182 décès) ou encore l’Algérie (31 465 cas dont 1 231 décès).
• L’Afrique du Sud dépasse le cap des 500 000 cas
Le pays le plus touché d’Afrique compte plus de la moitié des cas de Covid-19 du continent avec 511 485 cas confirmés, a annoncé le ministre de la Santé Zweli Mkhize. Plus d’un tiers des cas ont été recensés dans la province du Gauteng, où se trouvent les capitales économiques et administratives du pays Johannesburg et Pretoria.
L’Afrique du Sud, qui reste le cinquième pays le plus touché dans le monde, pourrait enregistrer un très grand nombre de décès d’ici la fin de l’année : selon les projections officielles, entre 40 000 et 50 000 personnes pourraient succomber du virus d’ici la fin de l’année.
Le président Cyril Ramaphosa s’était félicité du faible taux de mortalité, affirmant que malgré le très grand nombre de cas, le pays arrivait en 36e position sur le nombre de morts proportionnellement à la population. Mais les 8 366 morts dans le pays seraient largement sous-estimés selon des experts, qui se basent notamment sur le fait que l’Afrique du Sud a enregistré une hausse de près de 60% du nombre total de décès naturels au cours des dernières semaines.
• L’OMS se prépare au pire et à une pandémie « très longue »
Le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réuni depuis vendredi pour la quatrième fois pour réévaluer la pandémie, a averti que « sa durée allait être certainement très longue ».
L’organisation a également averti qu’il ne pourrait jamais exister de « panacée » contre le Covid-19, comme l’a affirmé son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d’une conférence de presse, selon qui il n’y aurait pas de solution miracle.
« Les essais cliniques nous donnent de l’espoir. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous aurons un vaccin » efficace, a-t-il ajouté, appuyant sur l’utilité des gestes barrières et des « bonnes pratiques » pour maîtriser la progression de la pandémie, alors que l’Afrique devrait dépasser dans la semaine le million de cas confirmés.
• Gambie : trois membres du gouvernement testés positifs au coronavirus
Quatre jours après la vice-présidente du pays, ce sont trois ministres gambiens qui ont été déclarés positifs au coronavirus. Les ministres des Finances, Mambureh Njie, du Pétrole et de l’Énergie, Fafa Sanyang, et de l’Agriculture, Amie Fabureh, « ont été testés positifs au Covid-19 », a indiqué sur Twitter la présidence gambienne.
Le 29 juillet, les autorités gambiennes avaient annoncé la contamination de la vice-présidente Isatu Touray. Le chef de l’État Adama Barrow s’était aussitôt placé en isolement.
Ce dimanche, la présidence du pays a à nouveau appelé les citoyens à porter des masques et à pratiquer la distanciation sociale pour endiguer le virus dans cette ex-colonie britannique de quelque deux millions d’habitants. Le pays a officiellement enregistré 498 cas de coronavirus pour 9 décès.
• Surprise de l’Algérie
L’Algérie a fait part dimanche de sa « surprise » après que l’Union européenne l’ait retiré des pays exemptés de restrictions de voyage, suite à une recrudescence de contaminations au nouveau coronavirus.
Une décision surprenante pour le ministère algérien des Affaires étrangères,
« d’autant qu’elle est sans effet pratique, l’Algérie ayant déjà décidé de maintenir ses frontières fermées » pour protéger ses habitants « des cas de Covid-19 importés », a précisé le ministère dans un communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que l’État avait engagé des « moyens et des efforts colossaux » pour lutter contre la propagation de l’épidémie.
L’Algérie troisième pays du continent africain le plus touché en termes de décès derrière l’Égypte et l’Afrique du Sud est confrontée depuis plusieurs semaines à une flambée de foyers de contamination. Elle a enregistré le 24 juillet un record quotidien d’infections (675 cas). Près de 31 500 contaminations ont été recensées dans le pays depuis le 25 février, dont 1 231 décès.
• Émotion à Harare devant des nourrissons morts
Les images de sept nourrissons morts-nés à l’hôpital public de Harare ont causé l’indignation au Zimbabwe ce week-end. La conséquence dramatique d’un système de santé à l’abandon, sur lequel la crise du Covid-19 est venue peser un peu plus.
Selon des médecins, cet incident n’est que la pointe émergée de l’iceberg que représente l’état dramatique du secteur public de santé, au bord de l’effondrement en raison de pénuries de médicaments et d’équipements de base et d’un personnel en sous-effectif et sous-payé.
Les racines de la crise du secteur de santé plongent dans l’effondrement économique plus large du pays selon les experts : hyper-inflation de retour, des usines qui ferment, un taux de chômage officiel qui explose à environ 90% et une majorité de la population qui peine désormais à se payer un vrai repas.
Et la pandémie de Covid-19 a encore aggravé la situation. Les infirmières sont en grève perlée dans l’ensemble du pays depuis des mois et revendiquent des hausses de salaire et des équipements de protection contre le nouveau coronavirus. Médecins et internes ont rejoint le mouvement.
Pour l’heure, le président Emmerson Mnangagwa a dit comprendre les griefs du personnel médical, mais s’est contenté de les appeler à reprendre pleinement le travail face à la propagation rapide de l’épidémie. Le pays a recensé 3 921 cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie au Zimbabwe. Le nombre de décès – 70 – a doublé ses 10 derniers jours.
• Tunisie : le nombre de contaminations explose après la réouverture du pays
Un mois après l’ouverture des frontières, le nombre de personnes contaminées par le nouveau coronavirus a décuplé en Tunisie. Le ministère de la Santé tunisien a annoncé samedi avoir enregistré le premier mort dans le pays depuis le 17 juin.
La Tunisie, dont l’économie dépend fortement du tourisme, avait pris des mesures précoces et strictes au début de l’épidémie en mars, et l’avait relativement bien circonscrite. Mais après l’ouverture des frontières le 27 juin sans précautions spécifiques imposées aux voyageurs venus de pays classés « verts », dont la France, l’Italie ou la Grande-Bretagne, le nombre de cas recensés est passé à plusieurs dizaines par semaine.
La commission de suivi du Covid-19 doit se réunir la semaine prochaine pour examiner les mesures à prendre, alors que toutes les restrictions ou presque ont été levées depuis juin : commerces, lieux de culte et attractions touristiques sont ouverts dans le pays.
La Tunisie est frappée de plein fouet par les retombées sociales des restrictions de déplacement. Des dizaines de milliers d’emplois sont sur la sellette dans les secteurs du tourisme, de l’automobile ou encore du commerce informel, alors que le pays peine déjà à faire baisser un chômage qui touche un tiers des jeunes.
La Tunisie a recensé plus de 1 500 cas de contamination et désormais 51 morts depuis début mars.
• Plusieurs compagnies africaines de retour dans les airs, les vols au sol en Afrique de l’Est
Plusieurs pays ont décidé de rouvrir leurs frontières aériennes comme le Togo ou le Rwanda, fermées depuis mars. Presque tous les pays de la Communauté économique ouest-africaine (Cedeao) doivent rouvrir leurs frontières aériennes à l’exception du Nigeria et du Ghana, qui n’ouvriront leurs frontières aux vols internationaux qu’à partir du 13 août.
En Afrique du Nord, la Tunisie a été le seul pays à lever toutes les restrictions à l’accueil des voyageurs, dans un espoir de revoir son économie repartir. Plusieurs pays dont l’économie repose sur le tourisme comme le Kenya, la Tanzanie ou le Botswana ont rouverts leurs aéroports dans l’espoir d’éviter le pire pour ces secteurs, déjà très fortement affaiblis par les longs mois d’inactivité.
L’Afrique du Sud, pays le plus frappé par la pandémie sur le continent, ne devrait voir la reprise des vols internationaux qu’en 2021.
Malgré la reprise des vols, la Tanzanie et le Kenya ont décidé de limiter les vols entre les deux pays. Après s’être vu exclu de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager au Kenya, la Tanzanie a décidé d’interdire les vols de la Kenya Airways, selon « une base de réciprocité ». La Tanzanie avait refusé d’imposer un confinement dans son pays et sa décision de stopper à la fin avril la publication des chiffres concernant la pandémie de coronavirus ont créé une inquiétude quant à la réalité de la propagation de la pandémie dans le pays. Le président Magufuli avait déclaré en juin la Tanzanie libérée de toute présence du virus, remerciant Dieu et les prières des Tanzaniens.
Éthiopie : lancement d’une campagne de tests
L’Éthiopie a lancé une campagne de tests d’un mois après les violentes manifestations qui ont secoué la capitale Addis-Abeba. Avec 583 nouvelles contaminations le 3 août, le pays d’Afrique de l’Est a atteint les 19 000 cas confirmés. Le nombre de décès à lui aussi bondit, pour dépasser le cap des 300.
« Cette campagne d’un mois sera la base de décisions sur la prochaine année » a annoncé le ministre de la Santé Abiy. Le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique s’appuiera sur 400 000 tests pour sonder sa population, soit légèrement moins que les 430 000 tests déjà employés par le pays depuis l’arrivée de la pandémie dans le pays.
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Á la connaissance du Peuple malien,
D’énormes prêts étrangers sont accordés à des nations souveraines par la Banque mondiale, le FMI et d’autres organismes similaires. Mais les conditions accompagnant ces prêts sont rarement communiquées par les gouvernements à leurs citoyens.
Un cas récent au Bélarus a mis en évidence les conditions imposées par ces organisations pour l’octroi de prêts pour COVID-19. Le président de la Biélorussie a révélé que l’aide de la Banque Mondiale pour le coronavirus est assortie de conditions visant à imposer des mesures de confinement extrêmes, à modeler leur réponse au coronavirus sur celle de l’Italie et même à modifier les politiques économiques qu’il a refusées comme étant “inacceptables”.
Des conditions supplémentaires qui ne s’appliquent pas à la partie financière sont inacceptables pour la Biélorussie, a déclaré le président biélorusse Alexandre Lukachenko en parlant des prêts extérieurs lors d’une réunion pour discuter des mesures de soutien à l’économie réelle par le système bancaire, a rapporté l’Agence télégraphique biélorusse, BelTA.
Alexandre Lukachenko a demandé aux participants à la réunion comment se déroulait l’octroi de crédits étrangers à la Biélorussie.
« Quelles sont les exigences de nos partenaires ? »
Il a été annoncé qu’ils peuvent fournir au Bélarus 940 millions de dollars en financement dit rapide. Le chef de l’Etat a demandé comment les choses se passaient ici.
En même temps, il a souligné que des conditions supplémentaires qui ne s’appliquent pas à la partie financière sont inacceptables pour le pays.
“Nous entendons les demandes, par exemple, de modeler notre réponse au coronavirus sur celle de l’Italie. Je ne veux pas voir la situation italienne se répéter en Biélorussie. Nous avons notre propre pays et notre propre situation”, a déclaré le président.
Selon le président, la Banque Mondiale a montré son intérêt pour les pratiques de lutte contre les coronavirus en Biélorussie.
“Elle est prête à nous financer dix fois plus qu’elle ne l’avait initialement proposé en gage de reconnaissance pour notre lutte efficace contre ce virus. La Banque Mondiale a même demandé au ministère de la santé de partager son expérience. Pendant ce temps, le FMI continue à nous demander des mesures de quarantaine, d’isolement, un couvre-feu. Cela n’a pas de sens. Nous ne danserons sur la musique de personne”, a déclaré le président.
Le Bélarus est l’un des seuls pays européens à n’avoir pas mis en place de mesures strictes de confinement de coronavirus. La situation de non restriction est telle que même les services non essentiels restent ouverts. La ligue de football du Bélarus est toujours en cours. La seule mesure de restriction que la Biélorussie ait prise jusqu’à présent est la prolongation des vacances scolaires.
Lukachenko est d’avis qu’un confinement complet était totalement inutile. De nombreux scientifiques de renom ont également exprimé des opinions similaires. Récemment, un médecin indien a démystifié le récit officiel sur le coronavirus. Il souligne que “le stress affecte la santé” et affirme que la peur n’est pas nécessaire car les gens finiront par développer une immunité naturelle à ce virus. Il est l’une des rares personnes à défendre l’opinion selon laquelle la vie doit se poursuivre sans interruption.
Le président du Bélarus n’est pas le premier à avoir exposé la pression exercée par les organisations internationales au milieu de la crise du coronavirus pour faire avancer leur programme.
Plus tôt, dans un développement choquant, le Président de Madagascar a fait une déclaration sensationnelle selon laquelle l’OMS lui aurait offert un pot-de-vin de 20 millions de dollars pour empoisonner le remède COVID-19 appelé COVID-19 Organics fabriqué à partir d’Artémisia.
Le président tanzanien a expulsé l’OMS du pays après que des échantillons de chèvre et de papaye se soient révélés positifs au COVID-19. Quelques jours après la décision tanzanienne, le Burundi a également expulsé l’équipe de l’OMS chargée des coronavirus du pays pour ingérence dans des affaires internes.
Il a également été révélé dans un rapport du renseignement humain intercepté que Bill Gates a offert un pot-de-vin de 10 millions de dollars pour un programme de vaccination forcée contre le coronavirus au Nigeria. Après quoi, une politicienne italienne a exigé l’arrestation de Bill Gates au parlement italien. Elle a également dénoncé le programme de Bill Gates en Inde et en Afrique, ainsi que les projets de pucer la race humaine par le biais du programme d’identification numérique ID2020.
SANÉÉ ANI KONTRON!
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