Depuis le 25 mars 2020 où deux cas ont été testés positifs au Coronavirus, l’opinion malienne est débordée par de différentes informations sur l’évolution de la pandémie.
Selon Ousmane Maïga, commerçant en ville, un vieillard toussait et éternuait à la fois, ses petits-enfants se sont vite cachés pour appeler le numéro vert. A la grande surprise les agents de l’urgence ont fait surface devant sa porte mais le vieux monsieur a catégoriquement refusé de les suivre. “Bien avant cette maladie, on éternuait”, disait-il.
Peu de gens ont le temps de lire un journal ou de regarder une édition télévisée. Beaucoup font recours aux pages Facebook et groupes WhatsApp pour s’informer. Pourtant toutes les personnes qui véhiculent les messages ne prennent pas le temps de les vérifier. Ils tombent fréquemment sur des renseignements qui sèment des doutes et des paniques.
Avec la présence de l’épidémie dans le pays, les informations qui circulent sont des astuces faits maison contre le virus, l’augmentation des cas avérés, les symptômes, des critiques, les blagues et tant d’autres. A un moment donné le lecteur ne sait plus qui dit vrai ou faux.
Dans les mesures de protection indiqués par l’organisation mondiale de la santé OMS, on doit maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes en particulier si elles toussent, éternuent ou ont des fièvres.
Malheureusement elle se pratique moins dans les sociétés maliennes. Pour plusieurs personnes ayant le goût du vivre ensemble, rester confiné chez soi en interdisant les visites de ses proches est synonyme de méchanceté.
Fatoumata Kané