Le Laboratoire National de la Santé (LNS) avec l’appui financier de l’OMS, a organisé un séminaire de formation sur le Contrôle et l’Assurance Qualité des Médicaments à l’attention de son personnel technique. La rencontre s’est déroulée du 18 au 27 août 2014 dans les locaux du L.N.S.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Pr Benoit Y Koumaré non moins Directeur Général du L.N.S. C’était en présence du Directeur de la Pharmacie et du Médicament, Yaya Coulibaly et du représentant de l’OMS, Minkala Maiga.
En effet, La formation, orientée vers la mise à niveau et le renforcement des capacités techniques du LNS dans le domaine du Contrôle et l’Assurance Qualité des médicaments correspond parfaitement aux besoins du moment de la structure.
Dans son discours, le représentant du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Pr Benoit Y Koumaré, a sollicité l’appui de l’OMS pour le recrutement des agents techniques qui sont en nombre insuffisant, la maintenance préventive des équipements et la déconcentration des activités au niveau des régions pour assurer une surveillance optimale des médicaments en post-marketing sur l’ensemble du territoire National.
« Il est utile de rappeler que dans les Etats à ressources limitées comme le nôtre et à quelques exceptions près, les Politiques Pharmaceutiques Nationales doivent pouvoir garantir la qualité, l’accessibilité géographique et économique ,l’innocuité et l’usage rationnel des médicaments », dira le DG du LNS.
Malheureusement, dit-t-il, ces indicateurs sont menacés avec les défis actuels liés à la mondialisation et à la dégradation des conditions de vie avec la réémergence de certaines maladies et le développement de la résistance des germes aux médicaments classiques ; les pandémies comme le VIH et le Sida, la grippe aviaire pour lesquelles la thérapeutique médicamenteuse reste insuffisante.
« Ces constats imposent, pour la sauvegarde de la santé de nos populations, des vigilances par des techniques et procédures de contrôles standardisées des médicaments et une reconnaissance internationale des compétences de nos laboratoires nationaux de contrôle des médicaments », conclura le Pr. Koumaré.
Adama DAO