Les travaux de la deuxième rencontre annuelle des membres du Réseau des laboratoires d’Afrique pour le contrôle de qualité des médicaments se sont déroulés hier lundi 27 septembre 2010, à l’hôtel Salam sous l’égide d’Oumar Ibrahima Touré, ministre de la Santé.
Le Réseau des laboratoires d’Afrique pour le contrôle de qualité des médicaments, une organisation qui a été créée au Ghana en septembre 2009 sous la conduite de l’USAID et de la pharmacopée américaine. Il regroupe à son sein des directeurs et experts analystes des laboratoires de contrôle de qualité des médicaments du continent. Son objectif est le renforcement de capacité des laborantins pour la surveillance de la qualité et l’harmonisation des techniques à travers l’appui de ces partenaires comme USP-PQM en équipements, études collaboratives inter laboratoire et des échanges d’informations via les NTIC.
Le laboratoire du Mali se trouve regrouper au sein du réseau « NAMCOL » (Network of africa medecines control laboratoiries). En effet, les laboratoires de contrôle francophones d’Afrique dont le notre sont d’assisté convenablement par l’Agence françaises de la sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).
Les mauvais médicaments et les médicaments contrefaits, constituent une réelle menace pour la santé de nos populations et de nos économies de nos pays. Pour freiner ce fléau des politiques nationales pharmaceutiques nationales ont été adoptées elles ont pour but de garantir la qualité, l’accessibilité géographique et économique l’innocuité et l’usage des médicaments.
Cette importante rencontre annuelle statutaire qui a regroupé les acteurs et partenaires du réseau invite les participants à tout mettre en œuvre pour l’harmonisation des procédures de contrôle, la formation, les essais inter laboratoires, de partager les expériences et surtout d’échangés les informations relatives à la surveillance de la qualité des médicaments dans le monde, et spécifiquement en Afrique.
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré s’est appesanti dans son allocution d’ouverture sur les statistiques. Selon lesquelles l’Organisation mondiale de la santé estime que le trafic de faux médicaments rapporte annuellement 60 milliards de dollars américains, et représente prés de 10% du marché mondial.
« Aussi, vous vous souvenez, certainement comme moi, que près de 100 bébés sont décédés dans un pays voisin après avoir absorbé du faux sirop de paracétamol en 2008 » a laissé entendre M. Touré.
Il faut noter que cette réunion a enregistré la présence de Pr. Alain Nicolas, directeur d’AFSSAPS, de la représentante de l’OMS Dr. Fatoumata Binta Tidiane, du directeur général de Laboratoire national de la santé du Mali, Pr. Benoît Koumaré et plusieurs participants venus des autres pays du continent.
ABD