Contrôle covid-19 aux frontières : Les restrictions observées

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Avec l’avènement de la Covid-19, le Mali à l’instar des autres pays a fermé ses frontières terrestres. Jusqu’à ce jour, l’on ignore encore si elles ont été ouvertes ou non. Mais les populations continuent de se déplacer, en trouvant des astuces pour déjouer les consignes. L’axe Sikasso Bobo Dioulasso est emprunté plus par les voitures personnelles. Les frontières semblent vides. Malgré cela, le contrôle du test Covid-19 ou carnet de vaccination Covid-19 est très stricte.

Officiellement les frontières restent toujours fermées entre le Mali et le Burkina Faso. Pourtant le déplacement des populations se remarque visiblement. Ce qui est intriguant, c’est que pour certains, les frontières n’ont jamais été fermées car elles se déplacent comme ils veulent juste en changeant de stratégie. Pour d’autres, voyager en temps de Covid-19 est un véritable chemin de croix.

En effectuant un déplacement sur Bobo, nous n’avons pas croisé un seul bus ni à l’aller ni au retour. Que des particuliers sur la voie Bamako-Bobo en passant par le Burkina.

Les voyageurs continuent de se rendre au Niger en passant par le Burkina. Le contrôle du test Covid-19 ou encore de la carte de vaccination est strict au niveau de la frontière Burkinabè. Bien que les passagers soient en nombre limité, les mesures restrictives découragent plus d’un. Lorsque l’on doit voyager au-delà de nos frontières, il faut impérativement faire le test Covid-19 pour s’assurer que l’on n’est pas atteint afin de ne pas contaminer d’autres personnes.

Pour rappel, le test Covid-19 dont il est question se fait à 25 000 F CFA dans les structures sanitaires telles que l’INRSP, (l’Institut national de Recherche en Santé publique), l’hôpital du Mali, CHU Point G et autres pour les voyageurs par voie aérienne et 5000 F CFA par voie terrestre.

C’est pour protéger les populations que les voies terrestres avaient été fermées. Le contact est que non seulement les voyages se font mais pire les passagers passent par d’autres voies. Le problème à ce niveau est que le Mali vit une véritable insécurité à tous les niveaux. Le fait de devoir changer d’axe pour échapper au contrôle expose les passagers à des dangers. Si les bus empruntent d’autres voies, quelles sont-elles ?

 

Aminata Agaly Yattara

Cet article a été publié avec le soutien de JDH Journalistes pour les Droits Humains et Affaires Mondiales Canada

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