Contre Ebola et d’autres épidémies : Le ministère de la Santé reste « sur les remparts »

0
Ousmane Koné, le ministre malien de la Santé (photo) et le chef de la Mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER) dans le pays ont annoncé que l'épidémie était terminée dans le pays. RFI/David Baché
Ousmane Koné,

Au cours de la semaine écoulée, ce sont quelque 20 598 passagers qui ont été contrôlés aux cordons sanitaires et aux frontières. Environ 17 308 passagers ont été contrôlés dans 3234 véhicules et 3290 autres l’ont été dans 52 aéronefs. Aucun cas suspect de maladie à virus Ebola (MVE) n’a été détecté.

Dans le cadre de la prévention contre l’épidémie de la MVE plusieurs activités sont en cours :

– Poursuite des activités de suivi des cordons sanitaires ;

– Poursuites des actions de sensibilisation et de mobilisation sociale

– Tenue de la rencontre transfrontalière entre le Mali, la Guinée, le Sénégal à Labé en Guinée.

Les principales recommandations sont :

– Renforcer la surveillance dans les gares routières et aux frontières terrestres ;

– Renforcer les ressources humaines au niveau des frontières ;

– Envisager un système durable de motivation des agents de santé, des volontaires et des forces de sécurité ;

– Mettre en place un dispositif « en miroir » de la surveillance transfrontalière, avec l’utilisation d’outils harmonisés aux points d’entrée et de sortie ;

– Renforcer les structures transfrontalières ;

– Diffuser des messages harmonisés à l’endroit des populations le long  de la bande frontalière ;

– Intégrer la Guinée-Bissau et la Gambie dans la coordination transfrontalière impliquant la Guinée-Conakry, le Mali et le Sénégal.

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique maintient le cap de la vigilance. En effet, aucun cas n’a été notifié la semaine écoulée concernant les autres maladies sous surveillance notamment le tétanos néonatal, la grippe aviaire A (H5N1) et A (HN1), la diarrhée rouge, le choléra, la coqueluche, la rage humaine et le charbon humain.

La situation épidémiologique de la 9eme semaine de l’année 2015 est caractérisée par la survenue d’épidémies de rougeole dans le district sanitaire de Kalabancoro et dans les communes IV et VI du district de Bamako. Des actions de riposte sont en cours juguler cette épidémie. Pour la maladie à virus Ebola, la surveillance épidémiologique se poursuit dans notre pays.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique appelle l’ensemble des populations à une mobilisation accrue pour éviter toute réapparition de la maladie à virus Ebola sur tout le territoire national.

Il est toujours conseillé de se laver les mains au savon avec de l’eau propre ; d’éviter les accolades et de se serrer les mains autant que faire se peut.

Markatié Daou

Chargé de communication du MSHP

 

 

 

 

 

MISSION GOUVERNEMENTALE

Les attributions spécifiques du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique

 

Dans le cadre de l’exécution des missions gouvernementales, un certain nombre de missions sont attribuées au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

 

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique prépare et met en œuvre la politique nationale en matière de santé et d’hygiène publique.

A ce titre, il est compétent pour :

– l’extension de la couverture sanitaire et l’amélioration de l’accessibilité aux centres et établissements de santé ;

– le renforcement du plateau technique des centres et établissements de santé ;

– l’augmentation de l’offre de santé, l’amélioration de la qualité et du coût des soins de santé ;

– la prévention et la lutte contre les grandes endémies et les maladies constituant des problèmes de santé publique ;

– l’organisation efficace et rationnelle des hospitalisations et, le cas échéant, des évacuations sanitaires dans le secteur public ;

– le développement et l’appui aux structures de santé communautaires et le contrôle de leur gestion, le renforcement de l’autonomie et de la responsabilité des établissements hospitaliers ;

– l’élaboration et le contrôle de l’application des règles relatives à l’exercice des professions médicales, paramédicales et pharmaceutiques ;

– l’organisation de l’approvisionnement régulier en médicaments et produits pharmaceutiques ;

– le développement et l’organisation de la médecine traditionnelle ;

– la promotion de l’hygiène publique ;

– le développement de la recherche et de la formation postuniversitaire dans les domaines de la médecine et de la pharmacie humaine.

Nommé à la tête de ce département en septembre 2013, Ousmane Koné est sur tous les fronts pour accomplir ses hautes charges.

Markatié Daou

Chargé de Communication du MSHP

 

Commentaires via Facebook :