Le ministre de la Santé et des affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, vient de donner le ton de la lutte farouche contre le tabagisme surtout en milieu scolaire et des jeunes en général.
Les problèmes liés à l’usage du tabac sont à la fois politiques et universels. Dans un rapport publié par l’OMS 8 millions de personnes en décèdent chaque année dans le monde. Et les jeunes sont les plus exposés. Ceci interpelle nos autorités à prendre à bras le corps des mesures urgentes afin de freiner la consommation du tabac et de revoir sa commercialisation dans notre pays.
De nos jours, le tabac est beaucoup prisé par toutes les catégories d’âge dans notre pays et les jeunes sont, en grand nombre, touchés par le phénomène. Les conséquences qui en découlent sont considérables et font paraître chez l’homme, des maladies chroniques respiratoires, comme l’asthme mais aussi les cancers du poumon.
Selon nos investigations, l’absence des mesures de sanctions et de contrôle sur la commercialisation et sur la production du tabac favorise davantage ces pratiques. L’on relève qu’au Mali, les accros du tabac évoluent majoritairement dans les secteurs informels et sont très souvent surpris par les risques qui les exposent dans leur quotidien. En outre, les évaluations et estimations relatives aux statistiques sur le tabagisme se révèlent cruciales chez beaucoup d’organisations sanitaires.
Par ailleurs, la plupart de ces chiffres seraient selon les spécialistes attribués à des pathologies respiratoires dont les risques semblent être évitables, comme par exemple, les cancers du poumon. La même étude, relève qu’en Afrique plus de « 840 000 nouveaux cas, avec 600 000 décès ont été enregistrés en 2O12». Ce qui demeure nécessaire est d’une part, l’implication et la conscientisation des populations autour de la question. Et les autorités, de créer les mécanismes de prévention pour la prise en charge des victimes. Comme Dr Bernard Pigearias qui met l’accent sur la prévention pour sauver des vies « il est plus important de prévenir l’apparition de la maladie que de chercher un remède », indique-t-il. Face aux fléaux, il incombe aux autorités de s’impliquer davantage afin de parvenir à éradiquer le phénomène. Mais aussi de mettre en place des mesures de contrôle aux frontières qui souffrent de leur porosité.
Yacouba COULIBALY