Le Secrétaire général du ministère de la santé a présidé les travaux de l’assemblée annuelle du conseil national de l’Ordre des médecins du Mali. La rencontre s’est tenue samedi 4 mai dans la salle de conférence de l’Hôtel Olympe. Du bilan du conseil il ressort l’organisation de plusieurs activités dont l’envoi de missions humanitaires dans les régions du nord du Mali. Le conseil a infligé à certains praticiens des sanctions disciplinaires pour exercice illégal de la médecine ou pour des fautes médicales avérées.
A l’ordre du jour des travaux, la relecture du règlement intérieur, la présentation du rapport de l’action humanitaire et celui du bilan des activités réalisées en 2012. Selon Dr Lassana Fofana, président du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan opérationnel des activités de l’année 2012. Faisant le bilan des activités menées, l’orateur affirmera que face à la détresse sanitaire occasionnée par l’occupation des régions du Nord, son organisation a initié un vaste programme sanitaire à l’endroit des populations. Ainsi 380 médecins bénévoles ont participé aux différentes missions sanitaires au Nord du Mali et cela avec l’aide des partenaires nationaux et internationaux.
En plus, de cette action salutaire, le CNOM a sévi contre les mauvaises pratiques qui ternissent la profession. De ce fait, il a infligé des sanctions disciplinaires pour exercice illégal de la médecine ou pour faute médicale avérée à certains pratiquants. Selon Dr Fofana, la responsabilité du médecin est engagée de nos jours plus qu’hier tant sur le plan juridique que sur le plan judiciaire. “ Le mauvais soin donné à un patient par le médecin est attaquable du point de vue du droit qu’une mauvaise politique sanitaire portant préjudice à la santé publique” a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général du ministère de la Santé, Adama Diawara, a salué la nouvelle dynamique impulsée par l’ordre dans le respect et la promotion de l’éthique et de la déontologie.
L’Ordre des médecins du Mali, a pour mission première la défense de l’éthique et de la déontologie. De même il doit aussi entreprendre toute action susceptible de contribuer à l’amélioration de la santé des populations.
Ramata TEMBELY
