Les assises de neuroscience deviennent de grands rendez-vous sous-régionaux, voire mondiaux avec la qualité des éminents docteurs et professeurs qui y participent. Le 3ème congrès a débuté le dimanche 13 mars 2016 sous la présidence de Galo Bah, chef de cabinet du Ministre de l’enseignement supérieur en présence du représentant du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, Yaya Haidara et du président de la société malienne de neurochirurgie, le Pr Bakoroba Coulibaly.
C’est dans une salle archicomble que cet événement s’est déroulé au Centre International de Conférence de Bamako. Les neurosciences réunissent plusieurs disciplines médicales et chirurgicales : la psychiatrie, la neurologie, la neurochirurgie, la psychologie et bien d’autres disciplines traitant des affections neurologiques. Elles requièrent une remise à niveau continue pour être globalement au diapason de l’évolution de la médecine et de ses différentes disciplines. La cérémonie d’ouverture de ce congrès a été marquée par différentes interventions et un grand hommage a été fait au professeur Moussa Traoré, premier neuroscientifique du Mali et initiateur de l’association des neurosciences. Les thématiques abordées au cours de ce congrès portent sur les maladies mentales, l’épilepsie, l’accident vasculaire cérébral (AVC), la prise en charge traumatologique, les maladies neurologiques et musculaires, la schizophrénie, etc. Selon Bakoroba Coulibaly, il importe aujourd’hui de dissiper les préjugés qui entourent les affections neurologiques, indexées très souvent à tort comme ayant des origines mystérieuses. Les assises de neuroscience se tiennent pour la troisième fois à Bamako après celles de 2009 et 2011. C’est une occasion pour les neuroscientifiques d’échanger pour des résultats probants. La rencontre a permis de débattre avec de grands maîtres qui font autorité dans les disciplines de neuroscience, de la complexité des pathologies neurologiques qui pèsent sur les malades et leurs familles. Selon le chef de cabinet du Ministre de l’enseignement supérieur, les maladies neurologiques constituent un lourd fardeau que portent la société en général et la famille en particulier. Les échanges entre les professionnels serviront d’enseignements pour les étudiants venus nombreux à ce congrès. Il a rassuré de l’accompagnement de son département pour la formation de qualité des médecins mais aussi la tenue régulière de la rencontre. La cérémonie d’ouverture a pris fin par la visite des stands.
Modibo Fofana