Suite à la recrudescence du chômage au niveau du corps médical au Mali, l’actif président de l’Association des jeunes médecins du Mali (AMAJM), le docteur Guindo Nouhoum s’adresse aux autorités Malienne. Selon l’analyse qu’il à fait de la situation. Le médecin vos plus que l’or et le pétrole et doit être utiliser a bon usage. Lisez plutôt…
Monsieur le président de la république, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre de la santé, Monsieur le ministre de la fonction publique, Monsieur le ministre de la jeunesse de l’emploi et de la formation professionnelle, messieurs les membres du gouvernement, Monsieur le président de l’assemblée Nationale, honorable députés chers élus locaux, le président du haut conseil Nationale des Collectivités territoriales, chers Maliens et maliennes de l’intérieur comme de l’extérieur , Nous devrons tous œuvrer pour l’absorption du flux de médecins sur le marché de l’emploi afin de garantir la santé du Malien le maximum possible cela demande de la volonté politique, des moyens et surtout du courage et l’implication effective des acteurs inclus dans les questions de santé et de survie de la population à différents niveaux de la pyramide sanitaire.
Le 31 de Décembre 2012, ce sont 1336 médecin en chômage qui sont rentrés en compétions pour seulement 80 postes à pourvoir au niveau de la fonction publique. Alors qu’environs 3000 médecins non employés courent entre cabinet, cliniques, hôpitaux, Centre de Santé de Référence (CSREF) et autres centres de santé pour avoir de quoi vivre. Très souvent illégalement exploités par ses structures, l’instinct de survie pousse certains d’entres eux à commettre même des choses à l’encontre de l’Ethique et de la déontologie médicale.
C’est pourquoi, nous croyons qu’il est temps de se dire la vérité en face, dans notre pays, environs 3000 médecins sont sans contrat alors que la norme de médecin par population selon les normes de l’OMS est loin d’être atteint.
Nos autorités doivent arrêter les jeux de la politique d’Autruche. Les discours de volonté à développer le Mali doivent être matérialisés ; c’est utopique de vouloir développer un pays malade, un pays où il ya une injustice patente entre les même fils en matière de disponibilité de soins de qualité.
Si dans certains centres il ya un médecin pour poser un bon diagnostic il faut parcourir des centaines de kilomètres voire plus pour y accéder dans d’autre. Alors que les ressources humaines et les compétences ne manquent pas, mais plutôt c’est la volonté politique au haut sommet de l’état qui manque. C’est ce que nous croyons. Trois milles médecins, c’est plus que du pétrole, de l’or, du diamant c’est un véritable levier de développement. Je suis plus que sûr que certains pays s’investiront pour une utilisation efficiente de cette richesse.
De1974 à l’an 2000 le nombre de médecins formés au Mali était de seulement 1087 ; alors que de l’année 2000 à l’année 2012 jusqu’au mois de septembre environs 4100 médecins ont été formés si à cela s’ajoute 250 pour ’intervalles Septembre 2012 a nos jour la moyenne formé annuellement étant environs 500 dans ses dernières années on estime à 5.437 le nombre total des médecins formé au Mali. Selon les donnés disponible en fin 2010, seulement 1786 sur les 5437 ont été employés par l’état (spécialistes et généralistes).
Depuis près de trente ans, les politiques d’ajustement structurel ont appauvri les services publics en général et les services de santé en particulier dans la quasi-totalité des pays à faibles ressources dont notre pays. Quand l’on regarde les indicateurs de santé globaux ou ceux qui concernent spécifiquement la santé maternelle et infantile, la tuberculose, la couverture vaccinale ou l’accès aux soins de santé primaire, ils sont soit en régression, soit stables et donc loin du niveau des objectifs de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) et du millénaire pour le développement.
Au Mali selon les enquêtes Démographiques et de Santé (EDS IV Mali), le taux de mortalité maternelle est de 464 pour 100.000 naissances vivantes, 46 décès de 0 à 28 jours sont enregistrés sur 1.000 naissances vivantes. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est de 96/1.000 naissances vivantes. En comparaison aux autres pays, les taux de mortalité au niveau du Mali font parti des plus élevés au monde.
La plupart de ces décès surviennent soit dans les ménages, soit à cause d’un recours tardifs aux services de santé ou faute de bon diagnostic et de prise en charge correcte.
De plus la fréquentation des structures de santé est l’une des plus basses au monde avec 0,33 nouveau contact par habitant par an (selon l’annuaire du système d’information sanitaire du Mali 2010).
De nos jours sur le plan national, il existe 1094 Centre de Santé Communautaire (CSCOM) fonctionnels, mais seulement 368 sont ténus par des médecins.
Les solutions que je propose
L’ AMAJM propose les ressources humaines et les stratégies suivantes :
· Stratégies :
- 1. Affectation d’un médecin par CSCom :
Sur le plan national, il existe 1094 CSCom fonctionnels en la date du 31 décembre 2011, seulement 368 sont ténus par des médecins. Il s’agit d’affecter un médecin par Cscom ; ce qui nous fera un total de 726 médecins absorbés.
- 2. Réalisation du projet de 400 cliniques et cabinets :
Compte ténu de la non employabilité de tous les médecins par l’Etat, l’AMAJM et ses partenaires ont élaboré un projet de cabinet et clinique au nombre de 400. Une Organisation de deux médecins par structure fera un total de 800 médecins absorbés.
- 3. L’emploi des médecins par les ONG et grande société :
- 4. Organisation de la migration des agents de santé :
Selon le rapport de l’année 2006 de l’OMS il manque 4,3 millions de personnels de santé au monde. Le Mali avec son surplus d’agent de santé non employés peut trouver un créneau pour organiser la migration de ses agents de santé dans les pays où le besoin se fait sentir.
Le besoins en personnel qualifié est si criard dans certaine zone que le recrutement du médecin doit être systématique. C’est quand même paradoxale qu’il y’ai un telle nombre de médecins sans emploi alors que certains maliens meurent de pathologies banales par faute de bon diagnostic et de traitement adéquats. Le Mali n’a pas besoins de concours d’entrée à la fonction publique pour le médecin. Ça doit s’arrêter et cela le plutôt que possible.
Pour terminer, j’invite les jeunes médecins du Mali à l’union et à la mobilisation pour qu’ensemble nous relevons les défis qui sont les nôtre. Unis et solidaire! Nous vaincrons.
Docteur Nouhoum Guindo
La specialité batiment fait partir a la concours du fonction publique?
merci
que pensez vous du jeune médecin nucléaire du CHU du point g fonctionnaire malien depuis fin 2011 non titularisé encore, actuellement en fuite au Gabon dernière l’argent gabonais? Quelle honte!!!hmmmmmmmmmmmm
C’est vrai que les CSCOM n’ont pas de Médecin mais malheureusement les médecins de nos jours sont médiocres comme notre gouvernement. Des médecins aussi qui ne savent même pas poser un diagnostic pour soigner un douleur on peux donner plusieurs ordonnances ou quatre produits identiques sur une même ordonnance. Surtout ceux qui sont hanté par l’argent et non les douleurs des patients. quelle honte
où sont passés les rédacteurs en chef de nos publications???????
Le medecin VOS plus que l’or…. et doit être UTILISER à bon usage
Le concours permet au moins de sélectionner les meilleurs médecins car j en connais beaucoup qui sont des aides-soignants.Et puis que ce Dr Guindo comprenne que les médecins a eux-seuls ne pourront rien dans le développement de MALIBA. ET ENFIN VOUS VOUS RENDEZ COMPTE DU BORDEL QUE VOUS SEMEZ DANS LES HOPITAUX ET CSREF DE BAMAKO ET DES AUTRES REGIONS. VOL RACKET, PROSTITUTION, HARCELEMT SEXUEL….. SANS COMPTER LE MEPRIS A L EGARD DES MALADES PAUVRES. Sans racune.
C’est tellement idiot qu’un cadre réfléchisse de la sorte et voit aussi petit, juste près de son nez!Ce qui explique qu’on ne peut les employer d’autant que la plupart pour eux pensent qu’on est médecin et ça suffit! Il est très différend d’être en chômage et ne pas avoir eu accès à un premier emploi. même si je peux entendre la souffrance des jeunes médecins cela ne leur donne pas droit à se prévaloir comme la seule ressource essentielle du pays (se comparer or, pétrole, diamant)Se développe – t – on uniquement parce qu’on est en bonne santé? Enfin je cadre le Dr que la médecine elle seule ne fait pas la santé (qu’il aille se former encore)La médecine est de loin différente de la santé
C’est bidon ce que je viens de lire dans cet article. Le problème d’emploie ose pose dans tous les domaines et ce sont les médecin qui sont ingrat entre eux. Proposez un plan de créaition d’emploie pour tous.
Bonjour,
A mon avis le concours est obligatoire est ce que seule les médecins développent un pays
Donc les autres domaines tel que les ingénieurs les enseignants le docteur ne va me dire qu’on en a pas besoins
Bonjour,
A mon avis le concours est obligatoire est ce que seule les médecins développement un pays
Donc les autres domaines tel que les ingénieurs les enseignants le docteur ne va me dire qu’on en a pas besoins
Par principe si, je suis d’accord avec lui, le problème ce n’est pas Bamako ni les capitales régionales mais allez dans les sous -préfectures et préfectures il y a un manque de médecins pour poser le diagnostic des premiers soins. Tout comme les enseignants même sortant de l’école normale supérieure peuvent enseigner au secondaire les maths , physique , biologie….La plus grande richesse d’un pays c’est ses hommes , on ne les forme pas à coup de milliards pour ensuite ne pas leur donner du travail où les mettrent à la disposition d’autres pays .
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