Coalitions des entreprises contre le SIDA : rnATT invite ses pairs à plus de détermination dans la lutte

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Quarante huit heures après le lancement de la journée mondiale de lutte contre le Sida, le Mali abrite le Forum sur le rôle du secteur privé dans la lutte contre le VIH/Sida. La cérémonie d’ouverture était placée sous la haute présidence de Amadou T. Touré, chef de l’Etat. C’était au Centre International de Conférence de Bamako, en présence du Premier ministre M. Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du Secrétaire exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS, M. Malick Sène et des représentants des 35 pays sub-Sahariens venus pour partager des expériences.

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L’infection au VIH continue certes de faire des ravages et de semer la mort en Afrique Sub-saharienne. Une centaine de participants, entrepreneurs et autres représentants des milieux d’affaires, gestionnaires de programmes de lutte contre le SIDA, universitaires, militants syndicaux, membres d’ONG, fonctionnaires du secteur public ainsi que ceux des comités nationaux de lutte contre le SIDA (CNLS), venant de 35 pays africains, mais aussi les représentants d’institutions de coopération bilatérale et multilatérale, d’apporter des éléments de réponses à cette question et s’efforcent d’examiner les mécanismes et modalités de coopération pour conjuguer leurs efforts afin de mieux combattre le redoutable fléau.

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La Banque Mondiale, à travers sa cellule d’appui à la mobilisation contre le VIH/SIDA en Afrique (ACTAfrica) et le Département des finances et du secteur privé de la région Afrique (AFRFP), en partenariat avec l’Etat malien et le Réseau panafricain des coalitions des entreprises (PABC) sont les maîtres d’œuvre de ce forum sur le rôle du secteur privé dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le thème de cette rencontre est : « Consultations thématiques des partenaires ».

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Ces consultations se fixent comme objectifs, entre autres, d’appuyer le nouveau partenariat entre le secteur privé, le secteur public et la société civile dans la lutte contre le VIH/SIDA, de faciliter l’expansion du Réseau panafricain des coalitions des entreprises, de partager les expériences et les bonnes pratiques, d’évaluer les mécanismes d’accès aux ressources financières, de renforcer les partenaires existants et de favoriser le développement de nouveaux partenariats.

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Le secrétaire exécutif du HCNLS, M. Malick Sène, dira dans son mot d’ouverture que «la présente rencontre offrira une opportunité au secteur privé des 35 pays de partager leurs expériences en la matière, et de tirer le maximum de profit de ces échanges. Et qu’ils ont certes des parcours différents en fonction de la réalité du VIH et du SIDA dans leur pays respectifs, mais qu’il reste convaincu qu’ils iront beaucoup apprendre les uns des autres, pour mieux faire avancer la lutte contre le fléau dans leurs pays, tout en faisant différemment. Cette rencontre qui se tient en plein mois de lutte contre le VIH SIDA au Mali, vient renforcer notre plaidoyer pour le renforcement de l’engagement du leadership du secteur privé africain en général et malien en particulier dans la lutte contre cette pandémie, a-t-il dit.

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Appel de ATT à ses pairs africains 

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A l’occasion de ces consultations continentales, le chef de l’Etat malien, son Excellence le Président Amadou T. Touré, qui a présidé à la cérémonie d’ouverture des travaux au centre international des conférences de Bamako, a lancé un appel à ses homologues africains pour les inviter à favoriser partout en Afrique, l’engagement du secteur privé et de la société civile dans la lutte contre le SIDA. Pour stimuler la mobilisation en faveur de la lutte contre le SIDA ? L’Union africaine a décidé de mettre en place à l’échelle du continent un observatoire du SIDA (en anglais : Aids Watch Africa : AWA). Des missions ont été ainsi confiées à huit chefs d’Etat africains : Afrique du sud, Nigeria, Ethiopie, Kenya, Uganda, Rwanda, Zambie et Mali. La responsabilité confiée au président Touré consiste à impulser et à coordonner l’implication du secteur privé et de la société civile dans cette lutte.

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Et ATT d’indiquer que: «C’est précisément pour marquer leur détermination dans le combat contre le SIDA, que les chefs d’Etat du continent ont engagé en 2001, l’observatoire du SIDA en Afrique qui a pour mandat d’assurer le plaidoyer en faveur de l’accès universel aux services de prévention et de traitement du VIH, mais aussi du paludisme et de la tuberculose.

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Le même souci d’efficacité et d’harmonisation nous a conduit à confier à huit chefs d’Etat, des missions spécifiques relatives à la mise en place de stratégies de prévention et de renforcement des capacités en matière d’antirétroviraux ; au suivi de l’état d’avancement de l’élaboration de plans nationaux de lutte, aux programmes de prévention, dans les situations d’urgence, ainsi que dans les armées des Etats membres.

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A ce titre, il a été confié au chef de l’Etat du Mali, la responsabilité d’étudier, les modalités d’établissement de partenariats, entre le secteur Public, le secteur privé et la société civile. Je voudrais dire à ses pairs, que ce partenariat à trois, progresse de façon satisfaisante et que le secteur privé y prend sa part.

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Les conclusions, qui sortiront de ce Forum de Bamako, en seront une parfaite illustration ; il permettra surtout au monde des affaires de prendre de nouvelles résolutions pour le renforcement de notre front commun contre le VIH/SIDA».
rnATT a pris l’engagement de relayer ces préoccupations auprès des chefs d’Etat du continent, afin qu’ensemble de nouvelles  perspectives de lutte contre le SIDA soient engagées.

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D.M. KONATE (stagiaire)

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4 decembre 2007

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