Cliniques privées à Bamako : nids des moustiques et centres d’affaires ?

Il n’est un secret pour personne que les cliniques à Bamako sont légion. Les promoteurs sont des fonctionnaires de l’Etat pour la plupart. Ces derniers sans scrupule n’hésitent d’orienter les patients dans leur centre d’affaire appelé « clinique ». Ces promoteurs ont sacrifié le serment d’Hippocrate sur l’autel de l’argent rapide. Un cas titre d’exemple.

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Nous avons qu’au Mali la césarienne est gratuite dans les centres de santé et hôpitaux du Mali. Le patient peut être amené à payer des médicaments au besoin. Les seuls  défis là, ce sont 1) le mauvais état des services d’accueil et la mauvaise volonté de certains personnels qui ont fait de l’hôpital un cadre pour leurs affaires personnelles. Moins de considération pour les patients et malheur à un patient qui arrive aux urgences sans être accompagné par un parent. Facilement la personne peut trépasser. Malgré ce tableau sombre, il  y’a de très bonnes graines au sein du personnel des centres de santé et des hôpitaux étatiques. Ces derniers ont compris le sens du  serment d’Hippocrate et privilégient la santé à l’argent.

Ceux qui mettent le focus sur l’argent, se préoccupent moins des patients que des fonds qu’ils peuvent soutirer d’eux. Une césarienne dans une clinique privée coûte pas moins de 150.000F CFA. En tant même temps certaines de ces cliniques prisées de la capitale sont entourées d’eaux sales avec son cortège de moustiques et le paludisme comme conséquence. Qu’est-ce qui garantit la santé des patients qui se rendent dans ces cliniques ? Et que dire des enfants qui naissent dans ces cliniques ? Le ministère de la santé peut-il dire qu’il n’en sait rien de ces faits ? Ou décide-t-il de fermer les yeux là-dessus ?

Vouloir situer les responsabilités, il serait difficile de disculper l’Etat à travers le ministère de la santé. Comment un Etat responsable, pourrait-il observer des promoteurs de cabinets, de cliniques qui ne respectent pas du tout les conditions d création de ces centres : pas de respect du cadre géographique, les conditions environnementales sont laissées pour contre. Ici nous attirons l’attention du  Ministre de la santé pour mettre de l’ordre dans le secteur et veiller scrupuleusement à ce que toutes les cliniques privées puissent respecter la gratuité de la césarienne et conditions géographique et environnementale. Le ministère devrait exiger des cadres des hôpitaux à  faire le choix entre la fonction publique et le  privé. Mais pas les deux à la fois parce que nous savons par exemple  que des chirurgiens refusent de prendre un certain nombre de patients par jour parce qu’ils veulent se rendre dans leur centre d’affaires « leur cabinet ou clinique » dans lesquels ils auraient déjà orienté certains de leurs patients

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