Fruit d’une convention entre le ministère de l’Agriculture et celui de la Santé signée en 2001, dans le cadre de la mise en œuvre de la quatrième composante du PNIR relative à la santé publique et à la protection de l’environnement, la cinquième édition de la caravane sanitaire du PNIR a sillonné de juillet à août 2007, la zone Office du Niger en 4ème région ainsi que certaines localités de la région de Mopti. Il s’agissait pour les caravaniers de sensibiliser, d’informer les populations sur les maladies hydriques (la diarrhée, la bilharziose, le choléra etc.), les méthodes et moyens de protection pour une amélioration des conditions de vie des populations des zones concernées, le plus souvent confrontées à de sérieux problèmes sanitaires dus à la mauvaise qualité de l’eau et à un manque d’hygiène.
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Du lancement des activités du PNIR à nos jours, les différentes zones d’intervention ont connu un développement très remarquable avec l’aménagement des périmètres irrigués et de pistes rurales rendant facile la circulation des populations et des produits de consommation. Cela a apporté un flux migratoire très important. Le développement apporté dans les localités concernées exigeait des habitudes nouvelles de la part des populations d’où tout le sens de la caravane sanitaire. Au cours de la cinquième édition d’amples informations et explications ont été données aux populations en ce qui concerne les maladies hydriques telles que la diarrhée, la bilharziose, le choléra. Les questions relatives au VIH/SIDA ont également été abordées.
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La réussite de la caravane réside dans la forte mobilisation des populations. Dans toutes les zones visitées, les populations sont sorties massivement et ont participé aux différentes activités programmées. Des kits sanitaires, des tee-shirts, et beaucoup d’autres cadeaux ont été remis aux populations. A rappeler que les caravaniers ont rendu des visites de courtoisie aux autorités locales de Ségou et de Mopti. Le partenariat fécond entre le ministère de l’Agriculture et celui de la santé, en cette fin de la première phase du PNIR prévue pour décembre 2007, tire comme bilan d’encore mieux faire, parce que la santé n’a pas de prix.
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