Après l’échec des négociations les 13 et 14 août 2015, le comité syndical de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la femme (SNS-AS-PF) de l’hôpital Gabriel Touré a enclenché ce lundi 17 août 2015, une grève de 72 heures. Un mouvement impopulaire qui n’a pu empêcher nombre de services de l’hôpital d’’assurer une prise en charge normale des malades.
Le bras de fer continue entre la direction de l’Hôpital Gabriel Touré et le comité syndical de la Santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la femme (SNS-AS-PF). Hier, ce dernier a entamé une grève de 72 heures pour se faire entendre de façon spectaculaire. Ce mouvement fait suite aux échecs des négociations des 13 et 14 août 2015 conduite par deux négociateurs chevronnés à savoir El Hadj Sidi Konaké et Mohamed Alpha Cissé. Un mouvement impopulaire, non suivi par des agents, qui ont tenu à se rendre dans leur service. A la grande surprise, le comité syndical avec à sa tête Dr Loséni Bengaly ont empêché ces derniers de franchir le seuil de l’entrée l’Hôpital. Comme si cela ne suffisait pas, les grévistes ont employé la même méthode forte pour empêcher les malades de cas graves à accéder les services spécialisés du CHU-GT.
Face à cette indélicatesse de la part du comité syndical, la direction a été obligée de faire recours aux forces de l’ordre pour faire rétablir l’ordre au niveau des différentes portes d’entrées de l’hôpital, devant les guichets, dans les pavillons d’hospitalisation, ainsi qu’au niveau des urgences/réanimation. Une mesure qui a permis aux travailleurs affiliés à d’autres syndicats de l’hôpital de pouvoir travailler dans la quiétude.
Lors de notre passage hier à l’hôpital, il nous est revenu de constater que le travail se faisait normalement dans plusieurs services malgré la tentative de paralysie envisagée par les grévistes. Les malades hospitalisés et ceux admis aux urgences ont pu bénéficier des soins normaux.
Chose qui n’était point du goût des syndicalistes grévistes qui viennent une fois de plus prouver qu’ils n’ont que faire de la vie des patients.
Des actes qui, sous d’autres cieux, sont passibles de sanctions pour crime de sang, de prise d’otage, et d’homicide volontaire.
Heureusement que le serment d’Hippocrate garde sa sacralité aux yeux d’autres médecins qui mesurent les conséquences d’une grève injustifiée. Cette grève apparait d’ailleurs pour plusieurs travailleurs de l’hôpital comme un échec cuisant des grévistes qui n’ont malheureusement pu atteindre leur dessein de paralyser leur établissement pendant 72 heures.
Si la direction de l’hôpital conçoit que la grève est un droit pour les uns, elle n’en est pas moins consciente que la liberté de travailler en un autre pour les autres. C’est pourquoi, elle rassure les usagers de l’hôpital Gabriel Touré que tout sera mis en œuvre pour leur garantir leurs droits aux soins. Cette même assurance a été donnée au personnel épris de la volonté de soulager les patients.
Points d’achoppement
Il faut rappeler que la présente grève est intervenue suite à un long cycle de négociations qui a commencé au mois de mars dernier. Sur 15 points de négociations, seule 4 points ont fait objet de désaccord. Presqu’aucun de ces points n’a trait à l’intérêt des travailleurs mais à celui du chef syndicaliste. Depuis 5 ans, Loséni Bengali, puisque, c’est de lui qu’il s’agit, remue ciel et terre pour récupérer un poste jugé juteux. Il s’agit du poste de chef de service de la Pharmacie et du laboratoire. N’ayant pas eu gain de cause, il tire désormais sur tout ce qu’il rencontre sur son chemin. Dans son dernier préavis de grève, cet « ultra-syndicaliste » va jusqu’à s’en prendre à sa section syndicale et par ricochet au bureau national de l’UNTM. Pourtant, ceux-ci sont les principaux artisans de son retour à l’hôpital Gabriel Touré après son affectation à la direction de la Pharmacie et du Médicament. Obnubilé par la place perdue, il entre en rupture de ban avec la hiérarchie syndicale et se montre prêt à marcher sur « des cadavres » pour satisfaire sa besogne.
Aujourd’hui, si Loséni a un autre rêve c’est de faire partie des membres du conseil d’administration de l’hôpital Gabriel Touré qui constitue un autre point d’achoppement.
L’aménagement et l’équipement d’un siège pour le syndicat constitue le troisième point de désaccord. Le local proposé par la direction a fait l’objet de rejet de la part des syndicalistes. L’affectation d’un local au syndicat pour servir de cantine constitue le 4e point qui oppose direction et syndicat. La direction de l’hôpital accepte le principe mais ce sont les modalités de gestion qui apparaissent comme un goulot d’étranglement. Le syndicat entend faire de la cantine sa chasse gardée.
Par ces grèves, le syndicat de Gabriel Touré met en danger la vie des honnêtes citoyens. Tous les regards sont rivés sur les autorités à mettre fin à ce cafouillage de la part de Loséni Bengaly.
Bréhima Sogoba
Nos pauvres Papas et Mamans
syndicalistes bloquent l’entree de l’hopital Gabriel Toure aux malade
Pardon laisser nos pauvres parents rentrer prener soins de nos pauvres parents malades . Les parents des ministres ne vont pas la-bas . Ils vont tous l’etrangers. Comme preuve la femme de Karim le fils de IBK vient de quitter New York pour accouchement de grace .
de toutes les manières nos services fonctionnent et fonctionneront toujours à l’image de la population elle même, car la population doit chercher à connaitre ses droits et ses devoirs.
mais pourquoi cette photo M. le journaliste?
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