CHU Gabriel Touré : Un changement salutaire

0




Depuis 2007, le CHU Gabriel Touré ne cesse d’attirer l’attention des usagers. Et pour cause.

Cet hôpital depuis 3 petites années fait l’objet d’une gestion efficace et des réalisations notaires.

Au plan du génie Civil, on peut citer : la rénovation et l’extension de la pédiatrie dont la 1ère phase est la réception, des chambres.

 La construction d’une cuisine moderne pour améliorer la qualité des repas des malades et des équipes de garde en fonction., la rénovation de la cardiologie et le service d’accueil des urgences qui reçoit en moyenne 80 à 100 malades/jour.

Toujours sur le plan du génie civil, on peut retenir, la rénovation du pavillon Benitieni, la reprise des blocs opératoires à froid, l’achèvement du bloc technique  comprenant 5 blocs opératoires, une salle de stérilisation et 3 ascenseurs.

Au plan des équipements, c’est la satisfaction totale, car l’hôpital a acquit des équipements médico-chirigicaux, des matériels de réanimation et autres.

Aussi, il a acquit deux numériseurs au niveau de la radiologie afin de permettre la production des images numériques de meilleure qualité avec la possibilité de les conserver. Ainsi, la capacité de réception des malades est passée de 50 malades par jour à 100 voire 150 malades par jour. Mieux, avec la possibilité de faire un examen de scanner à 4h du matin en urgence.

L’acquisition d’un nouveau matériel pour la lutte contre le cancer du sein.

L’acquisition d’équipement de cardiochirurgie et de laboratoire.

Sur le plan de la formation, près de 50 agents du CHU Gabriel Touré ont reçu des formations au Mali ou à l’étranger. Les manœuvres et les secrétaires ont été concernés par ces formations.

En perspectives, il y a un ambitieux projet de construction d’un laboratoire pharmacie (R +3) et d’un pavillon d’hospitalisation (R+4) avec 25 lits de réanimation,   une radiologie numérisée avec IRA.

Par ailleurs, dans le souci de perfectionner le personnel, le budget de formation a été augmenté.

Malgré ces avancées certaines, des difficultés existent. Il s’agit du vieux problème de la gestion de la pharmacie. Mais, l’actuelle administration fait ce qu’elle peut pour combler le vide de 1 020 000 000 de Fcfa) laissé par la précédente équipe.

A cette époque, les arriérés de l’hôpital se chiffraient à 320 000 000 de Fcfa.

A noter que ces problèmes ont été signalé par le rapport de 2006, mais rien n’a été fait pour recouvrer l’argent de l’hôpital.

L’actuel directeur  serait il entrain de payer le prix de son courage, de sa fidélité ou de son travail bien fait ? Dans ce cas, à quoi sert d’être un bon cadre dan ce pays ? Ou s’agit-il  tout simplement d’un règlement de compte ? Ou encore une simple jalousie ? 

Le temps se chargera certainement de nous édifier.

A. SANOGO

 

Commentaires via Facebook :