CHU Gabriel Touré : Des pratiques déloyales pour le corps médical

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Hôpital Gabriel Touré : Une triste réputation
Hôpital Gabriel Touré

Situé en plein centre de la capitale, le centre hospitalier universitaire Gabriel Touré est devenu aujourd’hui une boite où ont lieu des pratiques très mafieuses. Même si  la  construction de quelques nouveaux bâtiments donne l’impression d’une certaine amélioration, aujourd’hui ce centre étale  largement toute la misère  de l’état de santé  du malien moyen.

 

Il abrite aussi le comportement scélérat d’une catégorie d’agents médicaux dont la  quête « d’à coté » fait augmenter  les victimes. Malgré qu’ils travaillent dans des conditions difficiles, cela ne servirait pas d’alibis  ou de  prétexte d’excuse  pour justifier certaines pratiques, qui ne sont pas de nature à réhabiliter l’image de cet établissement public considéré  souvent par  certains  comme un mouroir. Se faire soigner aujourd’hui au CHU Gabriel Touré nécessite  des  mesures  de sécurité,  de s’armer d’une bonne dose de courage pour supporter de longues heures d’attente ou de venir avec une adresse exacte pour ne pas tomber dans les  mains  d’un infirmier ou d’un aide- soignant dont le zèle et le quotidien le poussent à se déguiser en  médecin. Tout le monde est médecin au CHU Gabriel Touré. Les patients qui viennent de l’intérieur du pays et qui n’ont pas la connaissance du tas hospitalier constituent la grande partie des victimes des infirmiers et aides-  soignants, faisant le médecin et le pharmacien. Inquiets   de leurs  maladies, beaucoup de patients  mal avisés se confient au premier venu en blouse blanche. Des occasions pour ceux-ci de gagner ce qu’on appelle les « à cotés ».Ils font des consultations, prescrivent des ordonnances et administrent des médicaments qu’ils dénichent on ne sait d’où.

Selon des témoignages recueillis auprès des citoyens, ce sont  les infirmiers et les aides – soignants qui s’adonnent  à cette pratique. Les spécialises pouvant gagner  leur vie décemment,  les après midi, dans les cliniques privées. D’ailleurs de ce coté les choses sont  organisées  de telle sorte que pour bon nombre de patients, la première consultation se fait à l’hôpital, mais, le traitement et  le suivi médical à la clinique du médecin traitant.

A.T.Dansoko

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1 commentaire

  1. Je pense que cette dame avance quelques vérités dans cet article. Une autre vérité est que dans l’hôpital il n’est pas possible de réaliser le minimum des examens complémentaires. Donc un malade qui se rend en privé pour les réaliser, se rendant compte de l’écart entre l’attente au CHU et celle à la clinique, décide rapidement de continuer à la clinique. Le gros du problème est que tout est en panne à l’hôpital. Les marchés sont attribués à des gens qui n’ont aucune compétence dans les domaines, parce qu’ils affirment être moins disant, peu couteux. Ces fournisseurs sont en grande partie des gens employés par ceux la mêmes qui attribuent les marchés. Tout est fait pour que les hôpitaux perdent et au delà les malades. Même quand un professionnel refuse un matériel pour non conformité au cahier de charge, le fournisseur est payé et le matériel gardé à l’hôpital. Je prend l’exemple d’un IPhone d’origine et une imitation, on sait qu’ils se ressemblent, ils n’ont pas les mêmes performances!

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