CHU Gabriel Touré : Les services paralysés suite à une grève de 24 heures

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Boubacar Sankaré CHU GABRIEL TOURE : Les couloirs de la mort
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Les blouses blanches en colère ont décrété un débrayage de 24 heures le mercredi au centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré.  En faisant un tour dans cet établissement, le constat était amer. Les salles d’attentes et de consultation  sont restées désespérément vides au grand dam des malades qui ne s’y attendaient pas. Car, en un premier temps, les syndicalistes étaient apparus sur les écrans de la télévision nationale pour annoncer la suspension du mot d’ordre de grève à la demande des membres de la commission de médiation. Selon les responsables syndicaux, à la dernière minute, les choses ont pris une nouvelle tournure. Cette grève pouvait être évitée si les deux parties étaient  parvenues à trouver un terrain d’entente. Toutefois, il est important de mentionner que le service minimum a été assuré par les agents de garde.

Par cet arrêt de travail, les syndicalistes comptent  dénoncer leurs conditions de travail difficiles au CHU Gabriel Touré auxquelles s’ajoutent les innombrables pannes d’équipements médicaux. De même que le manque de personnel qualifié à tous les niveaux. S’y ajoutent la décision d’affection du secrétaire général du Comité syndical de l’Hôpital Gabriel Touré, prise de façon abusive. Selon eux, cela constitue une atteinte grave  aux principes de la liberté syndicale, de la protection du droit syndical et de celle des responsables syndicaux contenus dans les Conventions de l’OIT. Les syndicalistes disent constater avec  regret l’obstination du ministère en charge de la Santé à faire échec à toutes initiatives et démarches entreprises y compris les propositions de l’UNTM pour parvenir à l’abrogation de ladite décision ou une solution négociée.

En tout, les revendications s’articulent autour de 13 points. Et aucun accord n’a été trouvé autour desdits points. Rappelons que les syndicalistes exigent de mettre le personnel contractuel payé sur fonds propre dans ses droits par  le payement sans délai des indemnités de résidence et l’augmentation de la valeur indiciaire récemment accordée à leurs collègues payés sur le budget d’État. Et, par ailleurs, le syndicat sollicite la sécurisation de leurs salaires en s’impliquant dans le processus en cours de leur reversement dans la Fonction Publique d’État en collaboration avec le BEN/SNS-AS-PF.  Par ailleurs, ils demandent  d’assainir et de rendre transparente la gestion de l’hôpital, de mettre à la disposition du syndicat les copies de tous les contrats (police, gardiennage, nettoyage, buanderie, restauration, parkings etc….). D’arrêter les recrutements par népotisme, inopportuns et trouver une solution adéquate au manque préjudiciable de personnel qualifié dont souffre l’hôpital et de réparer l’ascenseur ou acquérir un nouveau pour améliorer les commodités d’accès aux bureaux et salles de consultation situées aux étages dans le bâtiment administratif de l’hôpital.

Ramata Tembely

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3 COMMENTAIRES

  1. “Les services paralysés suite à une grève de 24 heures”

    Si c’est tous les services qui se sont trouvés PARALYSES suite à cette grève, ça signifie qu’il y avait au sein du mouvement des paralytiques CONTAGIEUX! 😀 😀 😀 😀

    Et la paralysie CONTAGIEUSE, c’est très rare! 😆 😆 😆 En conséquence, je demande par mesure de précaution que les syndicats interdisent formellement à l’avenir le droit de grève à tout salarié hospitalier SUR UN FAUTEUIL ROULANT!

    Ebola ou Paralysie Contagieuse en milieu hospitalier, même combat: LA PRECAUTION!

  2. Un Ministère qui ne se soucis guère de la santé de sa population, c’est vraiment dommage de la part de ce cabinet sans soucis. Pourtant, ces cause de cette grève étaient bien justifiées pour le bonheur de la population malienne.

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