Sur instigation du comité du syndicat national de la santé et de l’action sociale du CHU Gabriel Touré, des organisations syndicales de la santé entendent partir en grève les 19 et le 20 février. Si une certaine violation de la liberté syndicale est présentée comme le mobile de la grève, force est de constater que ce mouvement n’a pas révélé tous ses secrets.
Officiellement, le préavis de grève de 48 h déposé pour entrer en vigueur à partir de demain et après-demain par trois syndicats (le syndicat national de la santé, de l’action sociale, le syndicat des cadres médicaux et le syndicat des médecins du Mali), découle d’une décision de mutation par le ministre de la santé d’un agent syndicaliste. L’agent muté à la Direction de la pharmacie et du médicament travaillait au CHU Gabriel Touré où il est secrétaire général d’une branche syndicale. Ce syndicaliste en la personne de Losény Bengaly, et ses camarades devraient prouver l’inégalité de l’acte du ministre. Toute autre démarche de leur part apparaitrait inopportune aux yeux de nombre d’agents de santé qui soupçonnent déjà une tentative de manipulation des travailleurs de la santé à des fins personnelles. C’est pourquoi, ces derniers disent être systématiquement contre la grève et proposent l’ouverture
des négociations.
Mais décidés à démontrer leur force, les syndicalistes partisans de la grève auraient fermé la porte à la négociation dès le premier round de la mission de conciliation au profit d’une grève aux conséquences certaines.
Cette option, selon des sources bien informées, n’est pas partagée et soutenue par tous les membres du bureau national du syndicat de la santé et de l’action sociale et d’autres syndicats qui aurait une fois de plus montré son manque d’intérêt à la stabilité par son choix à une grève paralysante pour un pays déjà fragile.
A Gabriel Touré et dans d’autres hôpitaux du pays, les agents socio-sanitaires réalisent que le passé de Losény Konaté ne plaide pas en sa faveur dans la présente situation. A preuve, il y a environ 6 ans que l’homme s’était illustré par des agissements similaires à l’hôpital du Point G où sa gestion est des plus décriées. Affecté à l’hôpital Gabriel Touré, il a remis ça. Compte tenu de son niveau académique, la gestion du laboratoire et de la pharmacie lui a été confiée. Mais à la tâche il aurait été constaté qu’aucun de ses deux structures ne bénéficie de l’expertise de ce chercheur préoccupé par ses combines syndicales. Pendant ce temps, M. Bengaly aurait vite compris que la vache n’était pas laitière. N’ayant pas obtenu gain de cause à cette doléance exprimée en sourdine, ce docteur en pharmacie utilise sa toge de syndicaliste pour mener ce combat. C’est dès lors qu’il est prêt à en
découdre avec tout ce qui tenterait de faire échec à sa prétention. Il commence du coup à déplacer tous les problèmes de Gabriel Touré sur un terrain syndical pour paraitre comme l’homme providentiel.
A l’image du paiement de la ristourne accordé publiquement au personnel par le ministre, le syndicaliste de Losény Bengaly se réclame être à la base de toutes les revendications satisfaites. Il se présente d’avoir pu envoyer deux directeurs en deux ans. Le dernier en date est le Dr Lassény Konaté dont la gestion ne laissait aucune place à la superpuissance syndicale mais l’efficacité humaine à la tâche.
En tant que universitaire, donc chercheur, Loseny Bengaly ne pouvait avoir de cadre d’affirmation de son talent qu’à un service spécialisé comme la Direction de la Pharmacie du Médecin. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraitre sa mutation à ce service a provoqué une réaction épidermique du comité syndical de la Santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la Famille du CHU Gabriel Touré où Dr Bengaly est le secrétaire général. Lui et certains de ses camarades estiment que sa mutation à la DPM est une violation un droit syndical. Chose dont ils ont la difficulté de prouver. Malgré tout, ils tiennent à faire annuler cette décision de mutation.
Malgré ses efforts, la commission de conciliation a tenté -sans succès- d’obtenir un accord entre les syndicats et la partie gouvernementale. Les syndicats s’obstinent à obtenir l’annulation de la décision de mutation de Losény Bengaly ou rien.
Bon nombre d’agents de la santé n’attendaient que l’issue de cette commission pour prendre leur décision : se désolidariser du mot d’ordre de grève. Pour eux « ça suffit » ! « Ça ne sert à rien de participer à une grève qui risque de porter d’autres coups à un pays qui sort à peine d’une crise multisectorielle profonde. Nous en auront sur la conscience si nous participons à une grève qui fera des morts parmi les malades », martèle un agent de santé d’un hôpital de la capitale.
En tout cas, les travailleurs socio-sanitaires sont formel «pas question de perdre sa crédibilité dans une fausse syndicale qui ne vaut pas la peine».
Adja
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Your ponistg lays bare the truth
Oui je travaille et je me culivte… J’aime le soin apporte9 e0 l’iconographie dans ce magazine.Les sujets sont d’actualite9 et j’y retrouve des auteurs que j’appre9cie comme Pierre Pe9ju et Philippe Forest et en image Olivier Marboeuf… Enfin c’est plaisant e0 faire, je peux essayer de nouvelles technique et c’est imprime9 quasi imme9diatement !Du coup il y a des choix colore9s et des images dont je me servirai pour “Dans la Foreat”!
Je suis déjà au service pourquoi suivre 3 ou 4 personnes pour des intérêts égoïstes. Allez vite au secours des malades. Bandes d’idiots réunis.
c’est une honte qu’on foule la liberté syndicale au pied tu n’es qu’un voleur, tu es parti spolier les malades bandes de voyou.
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